L’écriture à des origines très lointaine. En effet, on peut la situé à la première époque préhistorique, caractérisée par son économie basée sur la chasse. L’écriture est qualifiée d’invention par sa technique révolutionnaire comparable à la découverte du feu. Cette technique a pour but de représenter les expressions, les mots et ainsi de sauvegarder l’histoire à travers le temps et l’espace. La naissance de l’écriture est originaire de deux civilisations, semblables par leur société agricole, leur démographie et leur économie mais profondément différentes par leur méthode en termes d’écriture. Tout d’abord dans la région de Sumer de la Mésopotamie, vers 3300 avant J-C. La technique à Sumer connait deux phases, la première est celle qui est caractéristique d’une écriture représentant des notions par des dessins ou des symboles, le pictogramme. La deuxième phase est l’écriture par symbole graphique représentant un mot, l’idéogramme. Ce dernier est encore très utilisé aujourd’hui. Ce n’est qu’après le pictogramme qu’apparait le phonogramme, il s’agit de la transcription d’un son par un signe écrit. La deuxième civilisation est la civilisation Egyptienne qui invente sa technique d’écriture ver 3100 avant J-C. Cette technique est l’association de pictogramme et d’idéogramme retranscrit sur du papyrus : les hiéroglyphes. Ainsi les deux techniques s’opposent par ces différences. Cependant il convient de reconsidérer le but premier de l’écriture avec la réalité. En effet, on remarque qu’elles sont toute les deux touchés par une certaine rareté et par conséquent un certain mystère. Apprendre à lire et à écrire est un processus onéreux qui n’est donc pas accessible à tous. De plus l’écriture peut être synonyme de puissance par son utilité, ce qui peut permettre à certain de prendre des avantages. L’écriture est donc un privilège pour certain et un mystère pour d’autre.