L'écume des jours
En premier lieu, le récit du mariage de Colin et Chloé représente l'église comme une organisation profitant de la moindre occasion pour s'enrichir et démontrant de l'absurdité par tous ses rituels loufoques et insignifiants. Ainsi, l'église profite de toutes les occasions et de la bonne foi des gens pour s'enrichir. Avec un vocabulaire associé à l'argent, le récit relate la manière dont le religieux « comptait se payer un surtout neuf avec le bénéfice pris sur les cinq mille doublezons. » (p.60) Le religieux fait des plans sur la manière dont il compte tirer profit de l'argent encaissé suite à la noce. Aussi, suite à la mort du chef d'orchestre, le religieux profite de cette occasion pour augmenter ses profits. En effet, le récit du mariage expose qu' « en plus, il venait d'escroquer l'orchestre, […], et de refuser de payer de cachet du chef puisqu'il était mort... » (p.60)
Ensuite, le récit de la cérémonie du mariage fait l'énumération d'une longue suite de rituels plus insignifiants les uns que les autres. La cérémonie devient alors une mascarade où l'union entre deux amoureux est reléguée au second plan. Ainsi, le récit de la cérémonie raconte comment « Le Religieux tenait la grosse caisse, le Bedon jouait du