L'éducation sentimentale
Frédéric marche sur le bateau et il a comme une « apparition » (l 3) Il est ébloui, ébahi par la « splendeur » (l 17), « la séduction de (sa) taille » (l 17) ainsi que par « la finesse » (l 18) de madame Arnoux, une femme assise sur un banc, dont il fait un portrait très élogieux et idéalisé. Plus il se rapproche d’elle, plus moins il distingue les personnes qui sont autour d’eux, comme s’il était complètement absorbé par son physique
Par ailleurs, elle lui apparaît comme une déesse, comme une divinité intouchable. Elle lui paraissait comme quelqu’un « extraordinaire » (l 19) dont il a tout envi de savoir de sa vie ; de son nom jusqu’aux meubles de sa chambre. De plus, elle est habillée d’une « robe en mousseline » (l 16) ce qui prouve l’élégance et le milieux riche de cette femme éblouissante.
Finalement, il joue avec les couleurs et les contrastes de lumière, ce qui rend cette scène colorée et pleine de vie. «des roses » , « des bandeaux noirs » (l 7) « l’air bleu » (l 13), « sa peau brune » (l 17), « bandes violettes » (l 23).
Néanmoins, par l’intermédiaire de l’ironie, Flaubert en profite pour se moquer de la naïveté de Frédéric, ainsi que de la vitesse à laquelle il est tombé amoureux de cette femme, à qui il n’a pas adressé un seul mot.
En effet, alors que ce dernier est tout d’abord charmé par le regard de la femme qu’il a en face de lui, il la décrit ensuite comme si elle était la femme la plus merveilleuse qu’il avait rencontré, comme s’il voulait l’épouser. « Il considère son panier à ouvrage avec ébahissement » (l 17) et désire connaître tout de sa vie. Après toutes ses minutes de réflexion et de désir, le rêve du jeune bachelier prend fin en une seule phrase, celle par laquelle il apprend que sa