L'éducation, un anti destin?
Sujet n°3
Pour l'écrivain André MALRAUX, l'art est un « anti-destin ». Le philosophe Robert HANNOUN voit cette même finalité dans l'éducation.
André MALRAUX est un écrivain et homme politique très engagé du XXème siècle. Plusieurs de ces ouvrages sont consacrés aux aventures qu'il a pu effectuer tout au long de sa vie comme dans La Voie Royale ou il raconte son aventure en Indochine où il était allé pour se placer du côté anticolonialiste. Il a toujours été révolutionnaire et s'est mobilisé ouvertement et fermement pour ses convictions. Il a pu considéré que l'art est un « anti-destin » dans le sens où il explique que l'art reste une trace de ce qui a été fait et ce qui se fera plus tard sera inspiré de ce qui a été fait. Cela laisse peu de place aux nouveautés.
Hubert HANNOUN conforte cette théorie et explique que la même expression peut être utilisée lorsque l'on parle de l'éducation. Chaque pas fait en suivant le chemin de l'éducation amène à suivre un fonctionnement qui a déjà été posé le hasard est écarté. Hubert HANNOUN est un philosophe agrégé du XXIème siècle et a enseigné à l'IUFM de Dijon. Il a beaucoup écrit sur le judaïsme mais certains de ces ouvrages se bases sur l'éducation comme Propos Philosophique sur l’Éducation parut en 2004.
Peut-on penser que l'éducation puisse être un frein à notre destin ?
Tout d'abord, nous allons nous intéresser aux termes propres de cette problématique. Le terme éducation a pour étymologie ex-ducere, guider, conduire hors de. L'éducation est mise en place afin de développer des connaissances et des valeurs. Ces acquis sont vues comme essentiels pour arriver à un certain niveau de culture. Auparavant, cette éducation était transmise par les religion en fonction de chaque pays. L'éducation se fait grâce à l'école, mais aussi grâce à la famille, la société et par la propre volonté de chacun à vouloir approfondir en lisant, s'informant.
Le terme destin, quant à lui peut avoir deux visions.