L'évolution de la traducion automatique (exposé)
1/ Le système de traduction directe
Ce système de traduction est la première ébauche des sites de traduction automatique (TA)
Son mécanisme simple lui permet, en théorie, de traduire un texte d’une langue à une autre et d’obtenir un résultat intelligible. Le principe est simple : On part d’un texte source, qui va, après une analyse morphologique, être traduit au mot à mot dans la langue ciblée. La place des mots sera définie par les règles locales, et le résultat sera en effet la traduction du texte.
Mais cette méthode comporte beaucoup d’inconvénients, elle requiert énormément de dictionnaires dans la mémoire du site (ou même du logiciel) et de très nombreuses lignes de programmes, ce qui rend le système de traduction très lent. Ce système se révèle utile dans peu de cas, mais sa mise en place a permis de résoudre des problèmes spécifiques, comme par exemple la traduction d’un texte bref, dans un seul domaine , et contenant un vocabulaire réduit (1000 mots environs). Cela peut paraitre inutile, mais il ne faut pas oublier que certaines branches du métier de traducteur peuvent être assez peu enrichissantes, quand il s’agit de traduire un énoncé dans un seul domaine (commentaire météo, traduction des ingrédients de produits alimentaires, etc.)
La traduction directe a surtout été exploité dans les années soixante, avant de laisser place au système de transfert, car elle ne répondait pas aux besoins du public.
2/ Le système de transfert
Mis en place dans les années soixante-dix ce mécanisme comporte deux branches : le système de transfert, et le système de traduction à ‘interlangue’.
Le système de transfert est une évolution du système direct, par son troisième module, outre l’analyse du texte source et la traduction en texte cible, il possède une étape intermédiaire qui relève les équivalences contextuelles entre les deux langages, ce qui permet un changement de structure de la phrase et une précision des