L'évolution du taux de chômage au maroc par diplôme
Le taux de chômage est un indicateur important qui permet de mesurer la santé et la performance d’une économie et l’évaluation des politiques menées par l’Etat. Encore faut-il qu’il soit fiable et dans la mesure du possible incontestable.
Les diplômés chômeurs au Maroc :
Le dossier des diplômés chômeurs prend un nouveau tournant. En y regardant de plus près, le gouvernement a découvert que certains inscrits sur les listes des protestataires -ils ont de nouveau investi les rues de Rabat- travaillent dans le privé. C’est le ministre chargé des affaires générales et économiques du gouvernement, Najib Boulif, qui l’affirme lui-même. «Certains perçoivent même un salaire qui dépasse 9 000 DH», a-t-il affirmé récemment devant un parterre de professionnels affiliés à son parti. Aussi, le ministre va commencer d’abord par comparer les listes qui sont remises par les diplômés chômeurs à la Primature avec la base de données des affiliés à la CNSS.
Le ministre, affirme une source qui a participé à cette réunion, a également fait part de son intention de remettre le PV signé le 20 juillet 2011 entre les représentants des diplômés chômeurs et les responsables du cabinet du Premier ministre Abbas El Fassi, au Secrétariat général du gouvernement pour établir sa validité juridique. Ledit PV, explique un membre des groupes des diplômés, portait au début sur l’intégration d’un peu plus de 2 000 diplômés (hormis les 4 300 qui avaient été recrutés hors concours). «Ce nombre a été revu à la baisse, explique la même source, après la radiation de ceux qui ne participaient pas aux sit-in et ceux qui ont été diplômés après 2010».
Pour le reste, aussi bien le chef du gouvernement que son ministre des affaires générales insistent sur le fait que tout le monde doit passer par un concours conformément à la loi et selon les besoins de l’administration. L’entorse faite à cette règle, l’année même où elle entrait en vigueur, relève d’une parenthèse