I L’agriculture et son prix
II Les progrès de l’agriculture
III L’alimentation

Introduction
Après un triste XVIIe siècle marqué par de nombreuse difficultés économiques et démographiques, de tensions sociales, de famines, de guerres et de mauvaises conditions météorologiques (qui débouchent sur de mauvaises récoltes qui font augmenter le prix du grain) ; le XVIIIe siècle est marqué par d'importants progrès
Cette évolution procède avant tout d’un recul de la mortalité, qui influence l’accroissement naturel.
La population n’augmente que très lentement, c'est à partir du milieu du XVIIIe siècle que grâce à la diminution des épidémies et une meilleure alimentation que la France commence à manifester un essor démographique.
I. L’agriculture et son prix

La fin du XVIIe siecle fut une période de crise agricole constante et les conditions devinrent désastreuses durant les hivers 1693-94 et 1709-10. Au moment où le pays devait se battre contre la coalition européenne, de mauvaises récoltes amenèrent une famine. Des miliers de français moururent de faim, et la population se réduisit beaucoup.
Mais au XVIIIe siecle, les conditions climatiques deviennent plus clémente par rapport au siècle précédent (surnommé pour cela «le petit âge glaciaire»), les mauvaises récoltes se font plus rares.

A partir de 1783, le prix du grain monte. Non seulement les petits paysans sont touchés, mais les gros fermiers eux mêmes ont du mal à payer leurs loyers dont le prix a doublé ou triplé en vingt ans. La masse des paysans doit restreindre ses dépenses; elle réserve son argent à l'achat de nourritures.

La situation s'aggrave encore en 1788, après une récolte particulièrement mauvaise: les prix montent, les mendiants se multiplient; avec les ouvriers au chômage, ils forment une troupe prête à l'émeute.

-1789 : Début de la Révolution Française

II. Les progrès de l'agriculture

L’agriculture devient l’une des préocupations importante du roi qui recommande