L'apologie de socrate
Tout d’abord, Socrate a décidé de se défendre lui-même en cours en donnant plusieurs arguments pertinents et logique. Mais il a d’abord commencé par donner sa réponse aux accusations posées en disant : « Mon bon, ce n’est pas parler comme il faut que d’imaginer, comme tu le fais, qu’un homme qui vaut quelque chose, si peu que ce soit, doive, lorsqu’il pose une action, mettre dans la balance ses chances de vie et de mort, au lieu de se demander seulement si l’action qu’il pose est juste ou injuste, s’il se conduit en homme de bien ou comme un méchant.» Ce qu’il veut dire par là est qu’avant qu’une personne ne fasse une action, elle doit aussi se demander si son action peut affecter ses chances de vie et de mort, et ne pas seulement savoir si l’action est bonne ou mauvaise. Pour défendre sa thèse, Socrate a commencé par faire une référence à Troie et à Achille : «Mon enfant, dit le poète, si tu dois venger le meurtre de ton ami Patrocle et tuer Hector, toi aussi tu mourras, car tout de suite après Hector la mort est préparée pour toi.» Dans cet argument, il veut montrer que la vie et la mort font aussi parti des actions causées en disant que si on tue quelqu’un, c’est la mort qui nous attend car tué une personne apporte de la haine et de la vengeance envers le tueur. Il a ensuite défendu sa thèse en expliquant qu’il serait mieux de risquer de mourir en faisant son travail que de vivre dans le déshonneur : « Quelle que soit la place dans le rang qu’on occupe, le devoir impose, à mon avis, d’y demeurer quel que soit le risque encouru, sans mettre dans la balance ni la mort ni rien d’autre, en faisant tout passer avant le déshonneur.» Il finit de défendre sa thèse en expliquant que tout le monde craint la mort sans même savoir ce qu’elle est et ce qu’elle apporte : « Car personne ne sait ce qu’est la mort, ni même si elle ne se trouve pas être pour l’homme le plus grand des biens, et pourtant les gens la