L'historien et les mémoires françaises de la guerre d'Algérie
Marie
TES1
L'historien et les mémoires françaises de la guerre d'Algérie La récente reconnaissance le 17 octobre 2012 par notre président François Hollande de la sanglante répression qui eut lieu le 17 octobre 1961 contre des manifestants en faveur de l'indépendance de l'Algérie montre un souvenir de la guerre toujours vif. C'est au terme huit ans de guerre que l'Algérie obtiens son indépendance en 1962 qui laisse des traces profondes dans les sociétés Algérienne et Française. Si sa mémoire a tout de suite était glorifiée en Algérie, ce n'est pas le cas de la France où elle a été pendant longtemps mit sous silence.
Quel est le but de l'historien d'aujourd'hui face aux mémoires françaises de la guerre d'Algérie ?
Nous verrons d'une part, la reconstitution des faits du travail de l'historien. D'autre part ce que le conflit a laissé comme souvenirs selon les communautés, nous recenserons les mémoires qu'il a fait naître : celles publiques des deux États français et algérien, celle privées des communautés humaines. Sans oublier que le travail de mémoires reste important pour reconnaitre et assumer ses responsabilités. La guerre d'Algérie fut longtemps une guerre sans nom, la guerre d’Algérie est un sujet encore passionnel dépendant des représentations de ce conflit par les différents acteurs : le terrorisme, le FLN, l'OAS. C'est le 1er novembre 1954 que tout commença, les indépendantistes du parti le FLN (Front de Libération National), décident d'entamer une lutte contre l'armée occupante française qui provoquera une dizaine d'attentats partout en Algérie. En France, l'événement à peu de retentissement, pourtant c'est le début d'une guerre de décolonisation qui durera huit années. En réaction à ces mouvements, la France se retrouve divisé en deux camps : ceux voulant la libération de l'Algérie, et ceux qui veulent son maintien dans la république française. Des manifestations ont lieu en France pour soutenir l'indépendance. Elles