l'homme saoul et l'homme sobre
A travers son texte, Locke cherche a savoir ce qui établit le jugement d’une même personne, qu’est ce qui peut faire qu’elle soit coupable ou pas, si on peut la juger, est ce qu’un homme reste toujours le même si il se trouve dans un état d’inconscience comme le somnambulisme, peut-on vraiment juger un homme qui n’a pas conscience de ses actes ?
Il apparaît, a l’instar du texte de Locke ici soumis à notre étude que nul ne devrait être jugé pour ce qu’il n’a pas eu conscience de faire même si la justice humaine considère qu’un individu est responsable quelque soit son état de conscience. Nous montrerons donc tout d’abord comment un même homme dans des états de conscience différents reste la même personne. Puis nous viendrons ensuite à comprendre que Locke défend l’idée d’un fondement objectif de la conscience, en montrant que les lois peuvent s’appuyer sur des faits. Et finalement nous verrons que le texte distingue soigneusement la justice humaine de la justice morale, dans le but de sauvegarder les excuses de responsabilités dont peut bénéficier un sujet qui n’est pas toujours omniscient.
Un même homme dans des états de conscience différents reste t-il la même personne L’extrait commence par « mais un homme soule et un homme sobre ne sont-ils pas la même personne ? » On peut donc se demander si il y a ici une objection ou une opposition. La question qui ouvre le texte porte sur l’identité car c’est l’identité qui renvoie à ce qui détermine une personne : son nom, son prénom, son sexe, sa nationalité, ses caractéristiques physiques propres.
La réponse à cette question est que pour la justice humaine, c’est bien la même personne car elle confond, l’homme, l’individu physique et la personne. Une personne physique est un être humain doté