Au XVIII ème siècle, l’hypocrisie prend une dimension sociale. L’hypocrisie devient donc un thème récurrent dans la littérature et trouve sa place au coeur de nombreux genres littéraires, tels l’essai le roman, épistolaire ou non, la nouvelle ou les maximes. Cependant, le genre le plus approprié pour énoncer et dénoncer reste le théâtre, où des personnages très forts ont marqué leur empreinte. Nous étudierons ici genre littéraire qui dénoncent l’hypocrisie et en quoi le théâtre pourrait il être plus propice à la dénonciation de l’hypocrisie que les autres genres littéraire.

L’exercice de l’essai requiert de la lucidité et un point de vue critique. Il encourage à observer précisément le monde avec un point de vue personnel et réfléchi qui amène à abandonner les conduites mensongères et orgueilleuses.
Dans son essai, Montaigne nous fait part de son jugement concernant la société, il mentionne que tout le monde se doit d’endosser un rôle social mais que nous ne devons pas oublier que c’est un rôle, qu’il est donc emprunté et non réel. Montaigne pense que le jeu social est essentiel mais qu’il ne faut pas mélanger le masque et le vrai visage qui nous appartient. Il critique la société en disant qu’à force de jouer ces rôles elle se perd et finit par confondre le réel de l’irréel.

Le thème de l’hypocrisie est aussi présent dans le roman.
Ce roman peut être épistolaire, genre qui est développé au XVIII ème siècle. Ce genre dénonce l’effondrement d’un système moral fondé sur l’honnêteté en montrant le double jeu généralisé que mène des scélérats pour parvenir à leurs fins et accomplir leur dessein honteux. Le roman épistolaire par excellence qui illustre le mieux la dénonciation de l’hypocrisie est probablement « les liaisons dangereuses » de Choderlos de Laclos. La correspondance entre deux êtres très hypocrites et manipulateurs, Mme de Merteuil et le Vicomte de Valmont, aboutit à la perdition de tout leur entourage mais, finit par rattraper leurs