8 avril 2011 Jessica Dorval
Marc-André Nadeau gr.05

Travail court #9

Je crois que Pascal à raison. Il soutient tout d’abord que l’être humain vit dans le passé et le futur et qu’il évite le présent parce qu’il blesse. On veut toujours que l’avenir arrive plus vite et que le passé s’arrête, mais le présent? Mais en laissant cette question de temps de côté, je crois que les pensées de Pascal s’attardent plus sur le divertissement. Il y a en l’homme une nature capable de bien certes, mais le divertissement prend une grande place dans la vie des hommes. Si j’ai bien compris, il pense que tout divertissement n’est pas la source principale du bonheur, mais que le divertissement est quand même nécessaire, car il dit que sans divertissement il n’y a pas de joie et que le divertissement élimine la tristesse. C’est donc ce qui forme le bonheur des personnes. De même, la source de l’envie du divertissement des hommes vie du ressentiment de leurs malheurs perpétuels. L’humain cherche donc a dissimulé ses souffrances par toute forme de divertissement possible. En se sens, l’homme est hypocrite car il n’assume pas les choses telles qu’elles sont. Il est hypocrite aussi parce qu’il a du mal a accepté la vérité. L’être humain est traité comme il le veut et si nous haïssons la vérité, on nous la cache en retour. Et lorsqu’on dit la vérité, elle est utile à celui à qui on la dit, mais plutôt désavantageuse à ceux qui la disent. Dans ce constat-ci je crois que Pascal va rejoindre un peu les idées de La Boétie. Je crois qu’il diffère en ce point de Machiavel qui lui solutionne le fait qu’on assume ce que nous sommes, car je crois que Pascal dirait que cela ne mène pas au bonheur que de simplement s’assumer ainsi. De plus, je crois que Pascal mélange un peu les deux