L Impossibilit d une authenticit culturelle à l'ère de la mondialisation
Email : christianeleongue@gmail.com
L'Impossibilité d'une authenticité culturelle à l'ère de la mondialisation
INTRODUCTION
Depuis quelques décennies, nous sommes définitivement entrés dans l’ère de la mondialisation.
Définitivement puisque d’après Charles Robert DIMI, ce phénomène n’est pas nouveau en soi et remonte à l’ère médiévale mais le rythme et l’ampleur de la mondialisation vont s’accroitre avec les grandes découvertes (boussole, gouvernail, imprimerie…), la fin de la guerre froide, la propagation des
TIC et la révolution industrielle d’Angleterre qui auront pour corollaire la déterritorialisation du capitalisme, la multiplication des accords de libre-échange économique et la démocratisation des moyens de transport. Ces derniers vont permettre d’appréhender le monde dans sa globalité à travers les différentes missions d’exploration et l’Afrique sera l’une des destinations les plus prisées. C’est donc ainsi qu’à travers la traite négrière, l’Afrique sera forcée, brutalisée et fera une entrée passive dans le « bateau de la mondialisation ». À l’ère contemporaine, force est de constater qu’elle demeure toujours assise et figée à la même place qu’elle occupait jadis, les strapontins, et comme une clandestine se laisse naïvement guidée par les capitaines occidentaux, insouciante de la destination finale du bateau. Cette subalternité et domination l’est encore plus à l’échelle culturelle vu que les occidentaux nous envahissent et nous assaillent de leur modèle culturel ; et le phénomène est d’autant plus croissant et inquiétant que l’on a été amené à se demander s’il était encore possible pour les africains, à l’ère de la mondialisation d’avoir une culture propre à eux. Mieux encore, est-il possible de sauvegarder l’originalité et l’authenticité de l’identité ou de la culture africaine face à l’ombre menaçante de l’universalisme occidental ? Est-il possible d’avoir une culture à soi dans un « village planétaire1 » ? Si tel était le