L’insécurité

Malgré des progrès depuis 2002 avec une baisse de 15% des crimes et délits et un taux d’élucidation de 39% en 2010 contre 25% en 2002, l’insécurité semble avoir pris une nouvelle dimension en France. En effet, de nouvelles formes de délinquances se sont développées ces derniers temps : les bandes, la violence dans les écoles et les trafics de drogue et d’arme. Ces nouvelles formes de délinquance relève à la fois de la violence urbaine et du banditisme classique.Ainsi de nouvelles mesures ont été adoptées en réponse à ces dérives criminelles.

I) Les causes

Les causes de l’insécurité sont nombreuses et varient selon la couleur politique. Ainsi, les sympathisants de droite invoquent surtout des facteurs économiques et sociaux avec notamment la crise économique, le chômage des jeunes qui créent en eux un sentiment de frustration et la précarité de certains quartiers. En revanche, les sympathisants de gauche citent davantage des facteurs qui renvoient à l’autorité comme le manque d’autorité des parents sur leurs enfants et le recul de certaines valeurs morales dans notre société.

II) Les conséquences

Plusieurs mesures ont été prises afin de lutter contre cette insécurité grandissante. En 2007 les peines planchers sont instaurés en France avant de lutter contre la récidive. En effet 5% des délinquants représentent 50% de la délinquance. Ainsi les crimes ou délits commis en état de récidive ne pourront plus être punis d’une peine inférieure à certains seuils. 14 000 délinquants récidivistes ont ainsi été condamnés. La loi LOPPSI 2 (Loi d’Orientation et de Programmation pour la Performance de la Sécurité Intérieure) instaure de nouveaux moyens juridiques pour combattre la criminalité. En outre, dans le but de mettre fin aux cloisonnements qui nuisent à l’efficacité des forces de l’ordre, la gendarmerie est rattachée au ministère de l’intérieur et des polices d’agglomération sont créées. D’abord lancées en région parisienne (Paris,