l'intégration européenne et les politiques economiques
Grèce, qui manquait de liquidités pour honorer les échéances de sa dette publique, a révélé les insuffisances de l'Union européenne en matière de politiques économiques. En effet, au sein de la zone euro, l'ensemble des actions que peuvent mener les pouvoirs publics pour agir sur l'économie appartient à des institutions différentes qui sont peu coordonnées. La politique budgétaire le domaine des Etats nationaux et la politique monétaire relève de la BCE, qui est indépendante des
Etats.
Problématique = La création d’une vaste zone économique intégrée englobant les principaux pays européens a-t-elle modifié profondément les politiques économiques des Etats ? Cette intégration ne peut-elle se faire que par le marché ?
Quel type de coopération suppose-t-elle entre les politiques économiques nationales ? Que doit-on confier au niveau de l'Union ? Ne faudrait-il pas envisager une politique économique supranationale si on veut construire une Europe unie avec une monnaie unique ?
Annonce du plan = La construction de l’Union européenne a modifié de façon importante les politiques conjoncturelles à court terme mais a aussi posé le problème de la coordination et de l’uniformisation des politiques structurelles à long terme. 1 – DES POLITIQUES CONJONCTURELLES ENCADREES ET MOINS EFFICACES
A – LES DECISIONS POLITIQUES A COURT TERME RELEVENT DE NIVEAUX DIFFERENTS
Phrase introductive = L’intégration européenne s’est faite à la fois par le marché (du « marché commun » au « marché unique ») et par les institutions (politiques communes, monnaie unique). Ceci supposait que les Etats nationaux transfèrent une partie de leurs prérogatives à des institutions supranationales chargée de l’exécutif (la « commission européenne ») et de la monnaie (la "Banque centrale européenne") (Doc 1 et 6). Comment l’Union a-t-elle conçu cette