La france: une ouverture économique fortement liée voir conditionnée par l’europe
On constate une européanisation croissante de l’économie française, elle évolue de plus en plus dans le cadre communautaire. Ce processus s’est enclenché dès la création de l’Union avec la CECA en 1951, poursuivi par la CEE (Communauté Economique Européenne). Ce cadre induit une multitudes d’engagements et de réglements plus ou moins contraignants, dans un esprit plutôt libéral, ainsi qu’une transformation majeure du système productif. L’espace Shengen a ainsi permi la libre circulation des biens et services, pour faciliter les échanges au sein de l’union européene.
Afin d’analyser au mieux l’aspect économique, les IDE se révèlent être des données incontournables, reflétant la mondialisation et l’européanisation de l’économie. Ils témoignent d’une extension du périmètre d’action des firmes au delà du territoire national, et tendent à renforcer les échanges commerciaux entre les pays partenaires. On peut citer l’exemple d’EADS (European Aeronautic Defence and Space). La France a impulsé un projet de coopération international qui figure parmis les grandes réussites européennes. Airbus en constitue un des ensembles majeurs (50% des effectis). Il s’agit d’un groupe de dimension mondiale, né de la fusion de deux grands groupes français et allemand. Son implatation territoriale se fait à travers un archipel de sites dans divers pays d’Europe (Royaume-Uni, Espagne, France, Allemagne), et travaillant en réseau. On pourrait également cité l’Agence Spatiale Européenne.
La mise en place de ces partenariats industriels entrent dans le cadre d’une amélioration de la coopération et de la compétitivité, renforçant ainsi les liens entre les principaux acteurs.
Le commerce intrafirme représente à lui seul 40% des échanges français. Par ailleurs, ¾ des stocks d’IDE dans l’industrie française sont détenus par des investisseurs européens. Quant aux investissements français à l’étranger, ils se font aux ⅔