L’exotisme
-Charles Baudelaire n’a effectué qu’un seul grand voyage dans sa vie.En 1841, alors qu’il est agé de 20 ans, il embarque, par punition, sur un navire au long cours. Destination Calcutta. Il fait une escale à l'Ile Maurice, où il est reçu très chaleureusement par une famille créole. Il tombe vaguement amoureux de la mère, à qui il envoie un respectueux poème. Puis c'est la Réunion.. Là, il semble avoir fait la connaissance d'une jeune fille. On dit que les premières amours marquent une vie. On la recroise plusieurs fois dans ses poèmes, devenue une pauvresse sur le pavé parisien.
"Je pense à la négresse, amaigrie et phtisique, Piétinant dans la boue et cherchant, l'œil hagard, Les cocotiers absents de la superbe Afrique
Derrière la muraille immense du brouillard… " Malheureusement pris de nostalgie, il revient au bout de 6 mois. Cette expédition aura cependant éveillé en lui l’amour de la mer et de l’exotisme. Ce voyage encre profondément en lui ce goût de l’exotisme qui va enrichir son inspiration ; inspiration qu’il n’a donc pas été chercher au fond d’une bibliothèque, mais dans l’obsession de ses rêves d’exotisme. L’exotisme est chez Baudelaire une des représentations de l’Idéal, c’est à dire de l’aspiration anxieuse de l’homme au beau, au bien, au salut de l’âme, à la vie éternelle
- En 1841, il s'embarque pour un long périple initialement destiné aux Indes, mais qui aboutira à une escale de quelques mois sur l’île de la Réunion. Malheureusement pris de nostalgie, il revient au bout de 6 mois. Cette expédition aura cependant éveillé en lui l’amour de la mer et de l’exotisme, entrera profondément chez lui ce goût de l’exotisme qui va enrichir son inspiration ; inspiration qu’il n’a donc pas été chercher au fond d’une bibliothèque, mais dans l’obsession de ses rêves d’exotisme. L’exotisme est chez Baudelaire une des représentations de l’Idéal, c’est à dire de l’aspiration anxieuse de l’homme au beau, au bien, au salut de l’âme, à la vie