L’idée d'inconscient exclut-elle l'idée de liberté?
La théorie freudienne parait être une hypothèse légitime et nécessaire pour définir l’idée d’un inconscient. D’ailleurs cet inconscient est guidé par notre appareil psychique. Toute pensée et tout acte ne sont pas pensés par moi mais par cet appareil dit psychique, le ça représente le neuf dixième de cet appareil (libido). L’inconscient est donc inaccessible à la conscience puisque celle-ci a défini comme vérité première « je pense donc je suis » donc toutes mes pensées sont pensées par moi. Freud affirme alors que les données de celles-ci sont insuffisantes pour expliquer certains comportements, le crime par exemple, comment un être peut-il penser à tuer ? L’Homme serait alors ignorant de ses actes, de ses pensées et perdrait donc sa liberté, liberté de s’affirmer et de choisir qui il veut être. Libre signifie alors agir avec toute conscience. Mais cela pose un problème si la liberté serait d’agir avec toute conscience, l’idée d’inconscient semble alors exclure la liberté. Pour répondre à la problématique suivante : « L’idée d’inconscient exclut-elle l’idée de liberté ? » il faut tout d’abord traiter l’inconscient et la liberté en répondant à la question suivante, Sommes-nous réellement libres de nos désirs refoulés ?, pour enfin répondre à celle-ci : Le surmoi limite-t-il la liberté ?
Comme nous l’avons vu dans l’introduction, l’inconscient est inaccessible à la conscience. Il se manifeste d’ailleurs dans notre conscient par le rêve, celui-ci est d’ailleurs la voie royale de l’inconscient, il dit que celui-ci est inconscient puisqu’il est impossible de réaliser à l’état de veille et qu’il est trompeur lors de notre sommeil. Prenons un exemple, si je rêve que demain le monde sera envahi de monstres, quand je me réveillerais j’aurais l’impression que cela c’est réellement passé hors non. Mais il y a également le lapsus, les actes manqués ou bien encore les noms propres oubliés. Tous ces éléments marquent