L’ignorance, refus de liberté ?
Malgré certaines croyances, il ne faut pas spécialement avoir énormément de savoir pour être libre au niveau intellectuel. Nous devons juste avoir des connaissances qui sont véritablement nôtres et apprendre à les acquérir et les améliorer ou agrandir. Il ne faut pas laisser place à celles qui nous sont étrangères, souvent instruites trop rapidement, qui vont tasser et amenuiser celles nous appartenant. « Nous mettons en mémoire les opinions et le savoir d’autrui, et c’est tout. Il faut les faire nôtres. » (Essais de Montaigne, « du pédantisme », 1595). Ces savoirs extérieurs, qui nous rendent plus fiers et prétentieux et, qui sont par exemple enseigné dans les écoles ne seront pas utilisés, c’est pourquoi nous les perdrons. Alors que ceux qui nous sont personnels nous suivront tout au long de notre vie.
Pourtant, même si il ne vaut mieux pas avoir trop de connaissances, pour ne pas réfléchir de trop ou avoir à retenir de trop, il y a cependant un besoin minimum de notions pour se dissocier des animaux, par exemple les singes. Ses derniers ont des savoir-faire limités, mais disposent alors à la liberté, car ne sont pas assaillis de besoin de spiritualités et de valeurs. Alors que l’homme, lui, s’entête sur de simples distinctions telles que celle du Bien et du Mal. Mais toutes ces réflexions que l’homme s’impose à cause de ses propres savoirs, le singe n’en tient pas rigueur, il profite de sa situation telle qu’elle est et c’est cela pour lui, sa liberté.
Mais cela n’empêche qu’il est tout de même