L’importance du réseau humain dans un système de veille
Il faut donc exploiter des canaux plus classiques et recourir à un réseau d’informateurs. Le facteur humain occupe alors un rôle prépondérant.
Le rôle du veilleur consiste ainsi à créer de l’information en s’appuyant sur un réseau d’informateurs.
Il devra respecter quelques règles d’or :
+ Constituer un réseau de veilleurs à partir des populations qui possèdent les informations puis, identifier, au sein de ces groupes, les leaders sur lesquels on pourra s’appuyer.
+ Rencontrer réellement les membres afin de ne pas entretenir que des liens virtuels.
+ Présenter les premiers éléments d’investigation, même partiels, afin d’initier un dialogue et commencer à enrichir l’information.
+ Créer des produits d’information (notes, études, rapports, animations) qui procurent une valeur ajoutée immédiate au réseau. La succession de « quick wins » prouvera l’intérêt de s’impliquer dans une démarche participative et permettra de mener par la suite des projets plus complexes.
+ Assurer la promotion des outils crées et toujours rappeler qu’il s’agit d’un travail collaboratif.
+ Intégrer systématiquement des appels à l’action afin d’entretenir une dynamique.
+ Inscrire chaque action dans un processus plus global.
+ Maintenir un contact régulier avec ses contributeurs.
Le professionnel de la veille doit donc mettre en œuvre des compétences liées à la maîtrise d’outils techniques, qui vont lui simplifier la vie en automatisant une partie de la collecte et du tri des informations, mais aussi