L’innovation et l’apprentissage organisationnel (dans le secteur de l’automobile)
Introduction Au début du 20ème siècle, le taylorisme tentait de répondre, par différents moyens, aux besoins d’une forte demande. Les entreprises les mieux placées étaient celles qui proposaient les coûts les plus faibles ou qui pouvaient réaliser des économies d’échelles massives.
De nos jours, le choc de la mondialisation a ruiné les avantages acquis. Une nouvelle compétitivité dynamique s’est donc installée, reposant sur la capacité à innover et à améliorer constamment les produits. Il est donc devenu indispensable pour les entreprises d’innover pour ne pas disparaître. L’innovation apparaît comme une condition indispensable de survie et de développement pour de nombreuses entreprises.
On peut définir l’innovation comme « le résultat de l’action d’innover ».
En effet, pour les entreprises, l’innovation représente un travail nouveau de conception, de développement, de négociation, c’est aussi un risque à prendre ou encore un investissement à consentir en vue d’un profit futur. Elle est à distinguer de la notion d’invention ou de découverte dans la mesure où elle s’inscrit dans une perspective purement applicative.
Cependant, innover c’est avant tout créer de nouveaux produits, remettre au goût du jour des produits déjà existants mais aussi optimiser son système de production et adopter les dernières technologies issues du département Recherche et Développement.
Cela revient donc à nous poser la question suivante, à savoir : Par quels procédés et de quelle manière l’innovation garantie t’elle longévité et prospérité à l’entreprise?
Pour répondre à cette problématique, nous développerons dans un premier temps l’innovation au niveau technologique, puis dans un second temps l’innovation au sens organisationnelle, pour enfin finir sur une partie nous permettant de comprendre pourquoi il est indispensable d’innover au sein d’une entreprise,