L’oeuvre
Zola
Chapitre 1 : La rencontre de Claude et Christine
Le roman s’ouvre sur le prénom de son protagoniste, Claude, surpris par un orage alors qu’il se promène dans Paris « en artiste flâneur », une nuit de juillet. Claude regagne en hâte son atelier du quai de Bourbon. Une jeune fille tremblante de peur s’est réfugiée dans l’encoignure de la porte de l’immeuble. Elle est perdue dans la capitale qu’elle ne connaît pas : le train qui la conduisait à Paris à eu du retard, personne de l’attendait plus à la gare, et elle supplie Claude de l’accompagner à Passy où elle doit se rendre. Malgré ses réticences, le peintre se laisse attendrir et accueille la jeune fille dans son atelier. Troublé par cette présence féminine dont il ne cherche pourtant pas à abuser, il passe une nuit agitée.
Le lendemain matin, Claude réveillé le premier, surprend la nudité de l’hôte encore endormie : saisi par la beauté à la fois enfantine et sensuelle de son visage et de sa gorge découverte, il la prend pour modèle de la figure féminine du grand tableau auquel il travaille. La jeune fille se réveille horrifiée, puis finit par consentir à ce que Claude finisse son ébauche. Les deux jeunes gens échangent enfin leurs prénoms ; la jeune fille qui s’appelle Christine et arrive de Clermont, raconte plus en détail ses mésaventures de la veille et livre quelques bribes de sa vie : on apprend qu’elle est orpheline, et qu’elle a été placé comme lectrice chez une vieille dame, Madame Vanzade, à Passy. Peu à peu mal à l’aise dans l’atelier où elle découvre une « peinture brutale » qui l’effraie, Christine part, laissant Claude troublé et agacé, sans moyen de la retrouver.
Chapitre 2 : les trois inséparables
A midi, Claude reçoit la visite de Pierre Sandoz, un ami d ‘enfance rencontré en Provence, eu collège de Plassans, en même temps que Louis Dubuche. Les trois camarades ont vécu des années