La description est très importante dans les textes parce qu’elle sert à créer un lien entre le lecteur et l’histoire. Elle est responsable d’établir un sentiment de réalité, qui fait croire et fait voir ce que l’auteur décrit. La description peut avoir une fonction symbolique avec l’usage des métaphores quand une description d’une chose est vraiment une représentation d’une autre chose. Elle peut aussi avoir une fonction poétique où la fonction est toujours d’évoquer l’idée que l’histoire qu’on lit peut vraiment se passer. Parfois la description interrompt la narration d’une histoire, elle court le risque d’être sauté par les lecteurs parce qu’on croit qu’elle n’est pas important à l’action mais ce n’est pas toujours la vérité. Dans les œuvres de Nouvelles orientales de Marguerite Yourcenar, la lecture de la description est utile pour transmettre l’information essentielle sur l’état psychologique et symbolique des personnages principaux. Sans description dans les nouvelles, on aurait seulement le dialogue entre les personnages. Le dialogue est nécessaire pour comprendre les relations entre les individus mais on ne peut pas apprendre assez de leur personnage avec seulement le dialogue parce que les humains ne disent pas tout ce qu’ils pensent. Dans l’histoire « Le dernier amour du prince Genghi » on apprend que pendant sa jeunesse Genghi était « le plus grand séducteur qui ait jamais étonné l’Asie » (Yourcenar, 1202) Sans la description de ses amantes, on ne saurait pas la vie de Genghi quand il était jeune et beau. Les histoires de son jeunesse contrastent son état de présent quand il devient vieux et infirme. Yourcenar parle de la saison d’automne qui arrive et le décrit avec un symbolisme poétique. Elle décrit les arbres autour de l’ermitage de Genghi comme des « fées vêtues de pourpre et d’or, mais qui sont destinées à mourir aux premiers froids. » (1206) Les arbres symbolisent la vie du Prince Genghi, qui sont vieux et prêt à mourir comme lui. Les arbres