L’épidémie mortelle de syndrome pulmonaire à hantavirus en 2012
L’épidémie mortelle de syndrome pulmonaire à Hantavirus en 2012
Ophélie LEGRAND - Léa MEUNIER
DI MARTINO Patrick
Année 2012/2012
Figure 1. Carte représentant la localisation du parc de Yosemite en Amérique du Nord.
Figure 2. Photo des tentes double-toit du parc de Yosemite.
* Introduction
Le parc national américain de Yosemite (Figure 1), en Californie, a été mis en alerte sanitaire au cours de l’été 2012. Dix personnes ont contracté le syndrome pulmonaire à Hantavirus ou SPH, et parmi elles, trois ont succombé à ce virus particulièrement virulent. Les responsables de cette infection sont les souris, porteuses d’Hantavirus, qui s’étaient installé dans les interstices des tentes à double-toit du parc (Figure 2).
Identifié pour la première fois en 1993, le SPH, est assez rare mais suffisamment violent pour terrasser en quelques jours plus d’un tiers des personnes touché. A ce jour, aucun traitement spécifique n’a été découvert.
Que savons-nous de l’épidémie mortelle de syndrome pulmonaire à Hantavirus qui a eu lieu en 2012 et comment les autorités ont réagi ?
Nous ferons dans un premier temps, un état de nos connaissances relatives à ce virus, pour nous intéresser ensuite à la maladie pulmonaire mortelle qu’il cause et finir par étudier son épidémiologie ainsi que les mesures mises en œuvre pour la prise en charge des patient ainsi que pour limiter les risques d’apparitions d’autres cas.
Figure 3. Tableaux représentant les réservoirs la pathogénicité pour l’homme et la distribution géographique des principaux Hantavirus.
Une infection à Hantavirus
Un virus est une particule microscopique infectieuse possédant un seul type d’acide nucléique (ADN ou ARN) qui ne peut se répliquer qu’en pénétrant dans une cellule et en utilisant la machinerie cellulaire de l’hôte. Il existe beaucoup de virus, étudions le virus responsable de l’épidémie mortelle de SPH, Hantavirus.
Propriétés du virus