L’étude des représentations des relations entre la lecture et l’écriture chez les étudiants de f.l.e en iran
Le développement de la compétence écrite est un des défis que doit relever l’enseignant de langue. L’écriture, quoiqu’en ait dit Ferdinand de Saussure n’est pas la simple transcription de la parole mais l’adaptation d’un mode de communication à un autre .Donc : «De toutes les étapes qui jalonnent le parcours d’apprentissage ‚en langue étrangère comme d’ailleurs en langue maternelle ‚le passage à l’écrit a toujours été considéré comme la plus délicate à franchir. Pendant longtemps le problème put être contourné dans la mesure où la pratique écrite de la langue à acquérir était indissociable de l’apprentissage lui-même, apprendre c’était aussi et avant tout écrire.» (Vigner, 1982, p.3)
L’écriture était pour longtemps considérée comme une activité séparé de la lecture ; effectivement, on peut apprendre à écrire sans lire et vice versa. Cette approche domine encore les pratiques enseignantes et ceci implique une absence de l’enseignement efficace de l’écriture, comme l’affirme Yves Reuter :
« Cette absence d’enseignement s’articule sans doute à une absence de théorie de l’écriture pendant longtemps, l’absence de recherches sérieuses en France sur l’écriture et son apprentissage. » (Reuter, 2002, p.1)
La majorité des enseignants de la langue française sont d’accord sur le fait que leurs apprenants trouvent des difficultés à écrire en F.L.E. et ils refusent ou résistent à produire un texte. Donc L’acquisition du savoir écrire nécessite un apprentissage organisée et continue.
Au