r sum des contes de perrault
3998 mots
16 pages
Griselidis : Un riche, beau et puissant prince, aimé de ses sujets, refuse de prendre femme car il considère que les femmes sont des hypocrites qui ne présentent qu’un masque de ce qu’elles sont en réalité quand elles sont jeunes filles et qui, dès lors qu’elles sont mariées, montrent une tout autre personnalité. Par ailleurs, elles veulent toutes exercer leur pouvoir sur leur mari. Mais son peuple voudrait qu’il pense à sa succession et le supplie de prendre femme. Il accepte à condition de trouver la femme idéale, celle qui sera « sans orgueil et sans vanité / D’une obéissance achevée, / D’une patience éprouvée, / Et qui n’ait point de volonté. » Au cours d’une partie de chasse, son passe-temps favori, il s’égare et rencontre « par hasard ou par destinée », dans un décor idyllique, une jeune bergère qui partageait une modeste chaumière avec son père. Il voit en elle, « l’objet le plus agréable » et tombe sous le charme. Il décide de l’épouser mais prend soin de lui faire jurer qu’elle n’aura d’autre volonté que la sienne. De cette union naît très vite une petite fille que Grisélidis veut elle-même nourrir. Mais le prince devient soupçonneux, il ne croit pas à la sincérité de son épouse et pour se protéger il la tient à l’écart de la cour, lui supprime ses belles toilettes, ses bijoux et la retient enfermée dans sa chambre. Grisélidis accepte sans murmurer les décisions de son mari ce qui ne fait qu’accroître ses soupçons. Aussi pour l’éprouver davantage, décide-t-il de lui retirer sa fille, la place dans un couvent austère et espère ainsi qu’elle ne subira pas la mauvaise influence( supposée) de sa mère. Toujours aussi soumise, Grisélidis accepte et ne manifeste aucune agressivité à l’égard de son mari, au contraire elle continue à lui prodiguer toute sa tendresse. Le prince regrette ses agissements, il a honte de lui mais sa méfiance est plus forte que tout et il continue à mettre sa femme à l’épreuve en lui faisant croire que leur fille est