S'accomplir ou se dépasser
COMMUNICATION
CULTURES DE LA COMMUNICATION
SESSION 2012
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Durée : 4 heures
Coefficient : 3
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Le sujet se compose de 6 pages, numérotées de 1/6 à 6/6.
BTS COMMUNICATION
CULTURES DE LA COMMUNICATION
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Code : COCOM
Session 2012
Page : 1/6
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Le dépassement de soi mène à la gloire comme à l’effondrement physique ou psychique, l’un n’étant pas exclusif de l’autre. Le dépassement toujours possible de la performance ébranle une construction identitaire élaborée à travers elle et qui doit être ainsi sans cesse renouvelée. Bien sûr, on ne déniera pas au « sport », dans sa version la plus large, et y compris compétitive, un rôle formateur dans lequel le dépassement de soi trouve sa place.
Projet et aboutissement de vie, réalisation d’une carrière, d’un rêve, épanouissement dans l’activité qu’on a choisie et qu’on aime s’incarnent dans la réussite sportive. On ne pourra cependant ignorer les abîmes qui s’ouvrent dès lors que l’effort verse dans l’excès et la performance dans la démesure.
D’où le questionnement quant au dépassement de soi qui donne du sens à la vie, non pas seulement comme un mode instrumental du faire, mais bien comme un mode d’être, une essence de la personnalité, une quête tout à fait particulière. Le champion incarne, à ce titre, une certaine confusion entre un idéal d’absolu et un autre de bonheur. Sa personnalité se construit autour d’un axe éphémère mais influe durablement sur ses comportements, donnant la tonalité de son existence. D’où la quête d’un sens, d’une transcendance, inhérente, probablement, à toute idée de réussir (relation du « bien-être » au « mieux faire »), mais qui, dans sa modernité, se découvre au-delà des discours d’intention (être « juste » bien), au-delà des normes et des mesures (qui rassurent mais