La peur, nous en avons tous une quoi qu’il arrive. La peur de partager irrépressiblement ses sentiments, la peur de perdre l’être cher ou de ne plus revoir son visage pendant une période des plus longues …
Les peurs ont toujours faits partis de notre quotidien. Elles nous guident, nous effraient et nous montrent nos limites. J’ai toujours essayé de faire avec. Preuves ou non je suis bien ce que l’on peut appelé une personne qui a peur du monde et des gens. Qui ne comprends ni n’entends ce que n’importe quel individu pourrait avoir à sa portée. L’amour des uns, l’amour des autres, sombre histoire que mes secrets, que ma vie qui est une énorme farce, un trou noir dans lequel pourtant baigné de lumière se cache méfiance et faiblesses. Comment définir ces sentiments qui m’oppressent à n’importe quel instant de ma journée ? Comment autour de ces sourires indomptables j’arrive encore à m’éloigner vers d’autres rivages ? La présence de mes proches, de mes amis, de ceux qui constituent ma vie n’est là qu’un bien fait parmi tant d’autres. En faîtes, je joue avec eux comme je joue avec le monde. Je cache les choses, je mens et provoque un destin funèbre à chaque occasion qui se présente. J’apprécie les tourments que j’occasionne autour de moi et pire je les appelle à me rejoindre car si les gens dénigrent toutes responsabilités autour des crimes qu’ils provoquent, moi, je les assume et me noie dedans… Dur cette vie où chaque jour est un horrible cauchemar dont je voudrais me tirer en sachant toujours qu’il restera là à mes côtés, à me regarder, me torturer et prendre possession de moi. Triste sort que cette vision pour la moins désastreuse du monde et de mon rôle sur cette planète. J’ai toujours été d’une nature incompréhensible mais les évènements qui s’étaient ensuite déroulés dans ma vie m’avait fait prendre conscience des mensonges qui entouraient chaque jour, sans que vous le sachiez, nos demeures, nos vies et nos familles.

Lawclay