Écarts et actions correctives
L’écart est la différence entre une prévision réaliste et une réalisation fiable.
Pour le calculer et l’analyser le contrôleur de gestion suit généralement les étapes suivantes:
Il obtient les résultats du département financier.
Il vérifie la fiabilité des réalisations par des méthodes tels que le recoupement interne, la comparaison avec l’historique, le contrôle de marge, la corrélation entre les informations…).
Le calcul des écarts.
Quantification des écarts en les identifiant par des signes + /- ou des couleurs…
Analyser les écarts en détaillant en sous écarts (prix, quantité, volume, taux horaire…).
Mise en forme des écarts sous forme de tableaux de bord.
Commenter les écarts en soulignant les points saillants tout en restant objectif et en évitant de lire le tableau.
Envoi des tableaux de bord commentés aux opérationnels via reporting (e-mail,…).
Explications des écarts par les responsables de département sous forme de plan d’action (tableau qui englobe écart par écart :
L’écart.
L’explication.
L’action corrective validée par la DG.
Le responsable de l’action.
Le deadline.
Suivi des actions correctives.
III. Choix des indicateurs et mise en place des tableaux de bord :
III.1. Définition du TDB :
Un tableau de bord est un outil permettant de voir une vie d’ensemble de l’activité et de prendre des décisions pour atteindre les objectifs tracés par la direction. Il a pour objectif :
• D’alerter.
• De déclencher une action.
• De contrôler une délégation.
• De communiquer entre le contrôleur de gestion et les départements.
• De motiver en rendant la rétribution de la performance objective.
Il contient ces éléments principaux : le budget, le réalisé et l’écart et éventuellement une comparaison historique.
Un tableau de bord doit être :
• Synthétique.
• Disponible rapidement.
• Significatif.
• Facilement exploitable.
• Adapté pour chaque département.
III.2. Définition de l’IP :
Un indicateur