Économie monétaire
I) Taux de change et régime de change
Toute relation économique avec un pays utilisant une monnaie différente exige une opération de change dans le sens où la monnaie nationale doit être convertie dans la monnaie du pays avec lequel se réalise la transaction.
Le taux de change constitue le prix de conversion, autrement dit il exprime la valeur d’une monnaie dans une autre monnaie. Par exemple, le taux de change permet à un importateur français de connaître la quantité d’euros qu’il aura à fournir pour obtenir le montant en dollars exigé par l’entreprise étrangère.
Le marché des changes est le marché où s’achètent et se vendent des devises, en principe selon la loi de l’offre et de la demande.
Les devises sont lorsqu’on se place du point de vue d’une monnaie particulière, l’ensemble des monnaies étrangères (l’euro est une devise vis-à-vis du dollar et inversement).
Les monnaies sont plus ou moins convertibles.
La convertibilité d’une monnaie lorsqu’elle est totale exprime le fait que tout individu en possession de cette monnaie doit pouvoir à tout moment l’échanger contre la monnaie d’un autre pays. Ce cas de figure est le moins courant. Dans la majorité des pays en développement la convertibilité est partielle.
Une question importante se pose relative au taux de change est de savoir dans quelles conditions ils doivent varier ? Les mécanismes qui régissent les variations des taux de changes sont appelés système de change ou régime de change. Il existe 2 grands types de régimes de change assortis de variantes multiples :
- le régime de changes fixes
- le régime de changes flottants
Supposons une augmentation de la demande à un moment donné qui génère une demande excédentaire. Pour retrouver l’équilibre entre offre et demande il y a 2 façons de s’ajuster. Dans la 1ère le ou les producteur(s) du bien en question s’adaptent en augmentant leur offre, et répondent ainsi à la demande excédentaire. On parle