Économie

412 mots 2 pages
L’état providence repose sur le fordisme et en est une condition d’existence. C’est en effet l’état qui assure le partage de la valeur ajoutée par la création d’une législation sociale (salaire minimum et généralisation des conventions collectives, ce qui oblige les patrons individuels à accorder aux salariés des gains de pouvoir d’achat annuels correspondant à la croissance de la productivité nationale).L’état assure également l’instauration d’une sécurité sociale (pension de vieillesse, assurance-chômage, assurance-maladie, etc., toute mesures permettant aux individus de rester consommateurs même dans le cas où ils étaient empêchés de gagner leur vie). Non seulement l’état sera providence mais il sera keynésien. Les théories économiques de Keynes viennent consacrer à leurs manières le triomphe du fordisme, en privilégiant la gestion de l’économie nationale par un ajustement soigneux et permanent de la demande globale (consommation et investissement) à l’offre de biens et services. Ce sera le rôle de l’état d’infuser dans le système économique les quantités de pouvoir d’achat nécessaires pour assurer l’équilibre. De façon plus générale, l’état se fera régulateur de la conjoncture économique par ses politiques monétaires, budgétaires et fiscales.

On entre alors dans un âge d’or de la croissance, dont les gains de productivités permis par les méthodes de Taylor et de Ford sont le combustible. Le système s’autoalimente, puisque le profit permet de moderniser les équipements, d’améliorer les performances et donc d’assurer les gains de productivités de la période suivante. Le mouvement perpétuel semble amorcé : offre et demande croissent parallèlement, avec des déphasages dans le temps vite corrigés par un coup de frein ou un coup d’accélérateur dans la création de pouvoir d’achat. Pour piloter ce merveilleux cercle vertueux de l’abondance et de la sécurité, l’état s’est en effet doté des instruments nécessaires à la régulation de l’économie nationale. Le cycle

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