Écoute et désir -art-thérapie
Existe il une relation entre l’écoutes des émotions et le désir de création pour un sujet ou un artiste confirmer ?
Le désir de création est- il directement lier à la relation maternelle et paternelle primaire ?
Que des émotions qui naissent en nous soient directement identifiées en tant que telle ou qu’elles soient décodées à partir de symptômes psychologique qui se manifeste dans notre corps, l’essentiel est d’avoir la possibilité de les écouter.
Est ce la peur, la joie, la jalousie, la rivalité ?
Suis-je disqualifié ou au contraire investi de valeurs ou de pouvoirs ?
Ai-je le sentiment d’être l’objet d’un « imbroglio d’affections » ?…….
Tôt ou tard il nous faut nous interroger sur le sens de ces émotions qui émergent.
Que signifient ces émotions qui nous envahissent et quelles fonctions ont-elles pour nous ?
En abordant l’expérience de la création artistique, nous sommes face à un matériau nourri par la penser autant que par le corporel. Le processus créatif est intimement lié au corps. L’avènement d’une oeuvre s’engendre et se fond sur ce qu’il en est de plus archaïque, de plus sensoriel, sensuel, corporel en nous : désirs de fusion, désirs de satisfaction, de toute-puissance, de narcissique ...
Ainsi, le corps à corps avec le désir, l’archaïsme, source inépuisable de création, s’accompagne d’un travail de modelage du matériau, de sa mise en forme, de sa symbolisation, qui vise à représenter, par l’intermédiaire que constitue l’œuvre, le monde des sensations, l’expérience primaire, le noyau maternel.
A représenter la relation au corps, mais avec une coupure avec lui.
Donc, la création artistique en mettant en jeu le sensoriel et le signifiant, le corps et le penser, le maternel et sa rupture définit par-là même la notion de manque, de castration.
Et grâce à la création, l’artiste parvient, par le truchement de l’acte créateur, à combler son manque de façon autonome.
La création est donc