ÉDITORIAL
Sophie Éthique et Culture Religieuse.
L’anorexie n’est pas un mode de vie, c’est une maladie.

La quête du corps parfait, le cancer des adolescentes, la maladie mentale, nombreuses sont les appellations de cette maladie autant physique que mentale : l’anorexie. La population de nos jours, devenue tellement superficielle, se fait bombardée d’images, de vidéos, de films, tous aussi faux et arrangés les uns que les autres. Ces médias sont tellement présents dans la société que plusieurs filles cessent de manger ou se font vomir pour leur ressembler. Est-ce que la population tolère les gens qui souffrent d’anorexie? Devrions-nous les supporter?
Ça vous est déjà arrivé de marcher dans la rue avec une de vos amies et que tout le monde se retourne sur votre passage ? Non pas parce que vous êtes resplendissante ou différente, mais bien parce que vous ressemblez à une grosse baleine hideuse à coté d’une déesse de la mer. Moi oui, et c’est un sentiment que je ne veux jamais revivre. Vous avez beau dire que la beauté c’est superficiel, que c’est l’intérieur qui compte, etc. Et bien, pas tout à fait, et on le sait très bien. Je me sens belle quand j’ai l’estomac vide et que j’ai perdu du poids. De toute façon, c’est mon choix d’être mince ou non, de manger ou non. Je crois qu’en tant qu’individus, nous devons supporter et respecter nos choix ainsi que les choix des autres. Je ne mérite pas d’être dénigrée ou pointée du doigt parce que je suis plus mince, je mérite autant de respect qu’une personne normale ou qu’une personne obèse. J’ai fait le choix d’être belle, car j’aime mieux être belle qu’être en santé. Être anorexique n’est pas une maladie, c’est se contrôler, je me contrôle et je me sens bien.
Mes coéquipières parlent de l’anorexie comme étant une maladie, comme étant quelque chose qui faut fuir. Le poids santé se situe environ entre 25 et 30 livres de plus que le poids mannequin pour une personne mesurant 5 pieds 4 et plus. C’est épouvantable, c’est