État de rapprochement bancaire
Publié le vendredi 18 juin 2010 | L'expression
La Constitution d’août 2000 a mis les balises pour lutter efficacement contre les crimes et délits commis par les plus hautes autorités étatiques (ministres, président d’institutions, président de la République etc..). En mettant la Haute cour de justice sous le boisseau, Gbagbo a ouvert grandement la porte aux délits et crimes en tout genre.
Cet extrait d’un discours prononcé par l’écrivain anglais James Freeman Clarke résume à merveille la politique dite de la refondation du régime Fpi. «La différence entre le politicien et l’homme d’Etat est la suivante : le politicien pense à la prochaine élection ; l’homme d’Etat, à la prochaine génération.» Quand on suit bien le candidat-président de la Lmp (La mouvance présidentielle), on ne peut s’empêcher de dire que Laurent Gbagbo, politicien à 100%, pense plus à sa réélection qu’à la situation des générations à venir.
En effet, sur les « 150 propositions pour gouverner » que le Fpi a écrites en 1985 à Paris, la bonne gouvernance, la lutte contre la corruption, la mise en place de la Haute cour de justice pour juger les bandits à col rose figuraient en bonne place. Mais parvenu au pouvoir, le père de la refondation s’est assis sur ses 150 propositions et a fermé les yeux sur les crimes économiques qui, on le sait, font le plus de victimes en Côte d’Ivoire. En Europe, ces crimes sont aujourd’hui assimilés à un crime contre l'humanité, car étant une des causes de la détresse qui pousse à l'exil économique et alimentaire de nombreux Africains en Occident.
En dix ans, Dieu seul sait ce que l’Etat ivoirien a perdu sous la refondation par le truchement d’une fraude bien organisée. Un record digne de figurer dans le livre Guinness. Depuis l’accession du Fpi au pouvoir après le long règne du Pdci-Rda, (de 1960 à 1999, Houphouët et Bédié ont cumulé 39 ans de pouvoir !), les