Étude littéraire de "La Folle" de G. Maupassant
Au XIXe, le mouvement littéraire -et culturel- du réalisme apparaît après 1850. Il tente de représenter la réalité fidèle. La nouvelle « La Folle » à été écrite par Guy de Maupassant. C'est l'histoire d'une veuve rendue malade par des chagrins successifs. Lorsque débute la guerre Franco-Prussienne en 1870, le lecteur assiste, impuissant à un quiproquo dont la femme sera victime mettant en œuvre le registre pathétique. Le texte instaure un rapport de force entre la femme et les soldats prussiens. Curieusement, la malade n'en a pas conscience. Le lecteur peut alors se demander pour quelle raison M.M.d'Endolin raconte cette histoire. Le passage présente trois intérêts majeurs. Premièrement l'organisation textuelle plaît au lecteurs mais au-delà de la volonté de distraire, le narrateur les invites à réfléchir. Enfin, une visée argumentative se fait jour.
Lors d'une seconde lecture ce qui frappe le lecteur c'est le rapport de force mis en place par le narrateur. Il est instauré grâce à un portrait orienté vers des personnages.
Les discours descriptif prends une signification particulière dans le passage. Le narrateur présente d'abord « sa voisine ».
Le narrateur présente en premier « sa voisine ». Il la décrit comme folle « dont l'esprit s'était égaré sous les coup du malheur », la personnification suggère que la personne n'arrive plus à contrôler sa rationalité. Il éprouve une certaine compassion, la périphrase « pauvre jeune femme » (l.15) le montre. En outre, le narrateur au cours d'un sommaire attire l'attention sur la durée du mal qui affecte sa voisine : « pendant 15 ans, elle demeura inerte et fermée ». Il met en évidence sa longue prostration et suscite la pitié des auditeurs et de ses lecteurs. Ensuite, il oriente le lecteur vers une description évaluative des soldats allemands. Pour commencer, le narrateur utilise une énumération d'adjectifs « vrai soudard, violent, bourru » (l.47) pour