Évolution de la famille
Source : http://www.adagio.com.fr/consomed/FRCO0630.HTM
La loi du 4 juin 1970 relative à l’autorité parentale avait pour ambition de mettre en œuvre une conception plus juste et plus humaine de la réalité familiale : la toute puissance paternelle est remplacée par l’autorité parentale qui échoit désormais en partage aux deux parents. Cependant, lorsque le couple est divorcé, même si la mère a la garde de l’enfant, le père reste seul maître des décisions en tant que détenteur de la puissance paternelle. La situation est aussi absurde pour les enfants naturels puisque seule la mère naturelle exerce l’autorité parentale même si le père naturel a reconnu l’enfant…
Cette loi faisait donc un grand pas en avant, mais uniquement pour les couples mariés, au sein desquels le père et la mère doivent maintenant partager un droit et un devoir de garde, de surveillance et d’éducation. La famille divorcée et la famille naturelle sont ignorés.
Au cours des années 1980, l’inadaptation ce cette loi devient flagrante : l’augmentation du nombre de divorces, le développement du concubinage, le nombre croissant d’enfants naturels le prouvent.
Source : http://www.parent-solo.fr/modules/dossiers/article.php?article_id=163
La loi du 22 juillet 1987 veut remédier à ce dysfonctionnement en créant le principe de la coparentalité qui doit exister même en cas de divorce : ainsi, lorsque les parents divorcent, l’autorité parentale sera exercée en commun ou par l’un des deux seulement, en fonction de l’intérêt de l’enfant. Le juge sera chargé de désigner le parent chez qui l’enfant aura sa résidence principale.
L’autre volet de cette loi se préoccupe de la famille naturelle : les mères et pères naturels (vivant ou non