À Celle qui est trop gaie Lecture Analytique
poème compose de de quatrains en
octosyllabes
Ta tête, ton geste, ton air
Sont beaux comme un beau paysage;
Le rire joue en ton visage
Comme un vent frais dans un ciel clair.
Le passant chagrin que tu frôles
Est ébloui par la santé
Qui jaillit comme une clarté
De tes bras et de tes épaules.
Les retentissantes couleurs
Dont tu parsèmes tes toilettes
Jettent dans l'esprit des poètes
L'image d'un ballet de fleurs.
Ces robes folles sont l'emblème
De ton esprit bariolé;
Folle dont je suis affolé,
Je te hais autant que je t'aime!
Eloge amoureux, éloge de la femme, de son
corps, tradition du blason, hommage a la beauté
féminine
Conjuguées au présent de l’indicatif
Portrait de haut en bas, finis pas l’esprit et
commence par le visage. Du physique au moral
Quelquefois dans un beau jardin
Où je traînais mon atonie,
J'ai senti, comme une ironie,
Le soleil déchirer mon sein,
Et le printemps et la verdure
Ont tant humilié mon coeur,
Que j'ai puni sur une fleur
L'insolence de la Nature.
Le poètes se présente objet de l’agression de la
nature. Champ lexical de la violence :déchirer,
humilier, punir.
Présence du je dans ces deux strophes.
Souvenirs dans le passe d’une expérience, le
poète se raconte une expérience, introspection
Deux strophes qui peuvent justifier les évènement
qui suivront dans un rapport de cause a effet
Ainsi je voudrais, une nuit,
Quand l'heure des voluptés sonne,
Vers les trésors de ta personne,
Comme un lâche, ramper sans bruit,
Pour châtier ta chair joyeuse,
Pour meurtrir ton sein pardonné,
Et faire à ton flanc étonné
Une blessure large et creuse,
Et, vertigineuse douceur!
À travers ces lèvres nouvelles,
Plus éclatantes et plus belles,
T'infuser mon venin, ma soeur!
Confrontation des amants et fantasmes
d’agression sexuelle, physique.