3eme Méditations Métaphysique

sens du libre arbitre présuppose que la volonté soit un pouvoir d’affirmer ou de nier sans être déterminé par quelque cause que ce soit comme Descartes la définit dans la Lettre au père Mesland du 9 février 1645 (ou dans la quatrième de ses Méditations métaphysiques). C’est ainsi que lorsque Freud expose ses cas, il montre que ce qui fait penser ou agir le sujet est autre que ce qu’il croit. Le président d’une assemblée se trompe-t-il en disant que la séance est close alors qu’il voulait dire que la

toutes les choses qu'aujourd'hui sont reconnues comme être fausses était considérées vraies il y a deux siècles et que donc il y a deux siècles elles n'étaient pas des vérités mais seulement des simples croyances. Descartes, dans les Méditations Métaphysiques, dit que la vérité est une certitude dont on ne peut douter. Selon le philosophe rationaliste, il faut juger comme vraies seulement les choses dont on est sûr, dont on n'a aucune raison d'en douter. En admettant comme vrai seulement ce qui

Cégep de Chicoutimi Bobby Émond 340-102-MQ L'être humain Questionnaire Les Méditations métaphysiques Question 1: Achille affirme que s'il a corps, il existe. Selon Descartes, cette affirmation est fausse, car le corps fait partit du rayon de ce qui est sensible et les sens sont parfois trompeurs. Le touché, l'ouïe, l'odorat, le goûter et la vue sont, pour Descartes, dubitable: « Et pensons que peut-être nos mains, ni tout notre corps, ne sont pas tels que nous le voyons.» Il es donc impossible

avec les autres. A partir du moment où nous nouons des relations avec ces personnes, ils nous influencent d’une manière ou d’une autre. La question étant maintenant de savoir si cette influence nous prive de notre liberté. Dans la 4ème des Méditations métaphysiques, Descartes affirme que non, être influencé n’est pas être non libre. Pour lui, l’acte libre doit être réfléchi. Or, pour prendre une décision réfléchie, il faut d’abord prendre en compte tous les paramètres, ce qui inclut l’influence de notre

définitive. Il s’agit d’un débat perpétuel, dont les arguments amenés sont toujours réfutables. Certains pourront admettre le dualisme de Platon et d’autres pourront être contre cette théorie. Domaine : Cette question révèle du domaine de la métaphysique. On y aborde l’existence des choses, donc on se questionne sur l’existence du monde sensible et intelligible. Il s’agit effectivement d’une réflexion sur ce qui transcende la physique. 2e paragraphe 3e paragraphe BLEBLEBLEBLEBLEBLE alexiachar

humaine : être homme c’est être conscient. L’homme a conscience du temps qui passe, de la mort, de son existence. « L’homme est un animal métaphysique » (Schopenhauer). La métaphysique est l’étude de ce qui est au-delà de la nature et qui l’explique. La métaphysique est l’étude des causes premières (pourquoi sommes-nous sur Terre ?) L’homme est un animal métaphysique car il s’étonne de sa propre existence. L’homme a conscience de soi, et on repère cette conscience de soi très tôt chez l’enfant.

la mesure ou l’essence meme de l’ame est l’intelligible. Pourtant il ne suffit pas de se tourner sur sa propre ame pour se connaitre. Savoir que l’on est d’abord une substance pensante, tel que le découvre Descartes au terme de ses Méditations métaphysiques, renseigne sur ce «que» l’on est, mais non pas encore sur «qui» l’on est. Le moi empirique semble constitué par son histoire, son inscription dans le temps et donc sa maniere d’exister, son rapport au monde. En ce sens il y a, dit Hegel dans

artificiellement leurs rapports mutuels. IILe dialogue avec autrui, condition de ma construction intellectuelle APeut-on penser seul ? 1Le solipsisme Pour certains philosophes, il est tout à fait possible de penser seul. Dans la méthode du Cogito (Méditations métaphysiques, 1641), Descartes choisit de douter de toutes les réalités extérieures et ensuite de tout reconstruire à partir de lui seul. La seule certitude absolue est en effet « je pense donc je suis ». Cette tendance du sujet à ne croire qu'en sa propre

             Dans ses Méditations Métaphysiques, Descartes explique avoir été trompé assez de fois par ses sens pour poser un doute sur tout ce qui l’entoure et chercher une seule chose réelle. Il soulève donc le problème suivant : La réalité se réduit-elle à ce que je perçois ?             Le problème de la question réside dans la tendance que j’ai à faire confiance à ce que je perçois. Pourtant, ce que je perçois est médiatisé par mes sens, donc suis-je sûre que ce que je perçois correspond

le sens et non pas par l’entendement. Or le sensible est soumis au changement, au devenir. Pas de permanence de l’apparence. Ce qui m’apparaît avec telle ou telle qualité, comme le morceau de cire donné en exemple par Descartes dans les méditations métaphysiques, peut la perdre et m’apparaître autrement. La vérité au contraire doit me montrer ce qu’est la chose même : l’apparence ne fait que m’éloigner de cette chose. L’apparence, que Platon appelle l’ombre de la chose, nous éloigne de l’essence