3eme Méditations Métaphysique

n'admettent qu'une seule substance matérielle : le corps, ou dans le dualisme spiritualiste, qui reconnaissent deux substances distinctes : le corps et l’esprit ? C'est chez Descartes que nous trouvons la réponse, ce dernier définit, dans les Méditations métaphysiques l’homme par l’union de l’âme et du corps : " L’âme de l’homme est réellement distincte du corps, et toutefois [...] elle lui est si étroitement conjointe et unie qu’elle ne compose que comme une même chose avec lui. " L’homme est-il réellement

à la conscience une place centrale : « Qu’est-ce donc que je suis ? Une chose qui pense. Qu’est ce que cela ? C’est bien une chose qui doute, qui connaît, qui affirme, qui nie, qui veut, qui ne veut pas, qui imagine aussi et qui sent » (Méditations Métaphysiques 2) Le philosophe Pascal récuse pour sa part l’idée de conscience « substance » (« une chose » pensante) et lui préfère la métaphore du roseau qui évoque non seulement la grandeur de l’homme mais aussi sa fragilité : « La grandeur de l’homme

la faiblesse de la raison sur le cœur. *Il fait appel à l’argument du rêve : l’homme qui rêve ne peut savoir qu’il évolue dans un monde de rêve ; il croit évoluer alors qu’il n’en ai rien. Descartes a repris ce même argument dans Les Méditations Métaphysiques : Il répond à cette objection par le rationalisme. Pascal, lui, pense que cette objection ne peut être levée. Il accorde au Pyrrhoniens que la raison ne peut lever l’objection du rêve : mais pourtant « nous savons que nous ne rêvons pas »

différents, la cire froide est quelque chose de solide et qui va faire appelle à mes sens, l’odeur, le gout, le toucher et quand elle est chauffé, elle perd ses caractéristiques sensibles mais reste formé de cire. Descartes dit dans les Méditations métaphysiques « cette conception que j’ai de la cire ne s’accomplit pas par la faculté d’imaginer ». En effet, la cire peut prendre un nombre infini de formes et mon imagination n’arrivera pas à toutes ce les imaginer. Pour Descartes, ma vision de la

et de pas sombrer dans le scepticisme stérile. il y a deux sortes de doute. -Tout d'abord, le doute cartésien qui est une suspension temporaire du jugement dans le but de s'assurer de la fiabilité de nos croyances et jugements. Cf. Méditations métaphysiques -ensuite, le doute des sceptiques qui doutent pour douter car ils pensent que rien n'est sûr. Leur doute n'est pas une étape nécessaire comme chez Descartes mais une fin. Ce n'est pas un doute temporaire mais définitif. Le doute cartésien

à la conscience une place centrale : « Qu’est-ce donc que je suis ? Une chose qui pense. Qu’est ce que cela ? C’est bien une chose qui doute, qui connaît, qui affirme, qui nie, qui veut, qui ne veut pas, qui imagine aussi et qui sent » (Méditations Métaphysiques 2) Le philosophe Pascal récuse pour sa part l’idée de conscience « substance » (« une chose » pensante) et lui préfère la métaphore du roseau qui évoque non seulement la grandeur de l’homme mais aussi sa fragilité : « La grandeur de l’homme

prenant place dans une typologie globale des systèmes. Et puis, il y a eu, au cours de la décade suivante, la dispute qui s’est élevée entre Michel Foucault et Jacques Derrida à propos de la lecture de quelques lignes de la première des Méditations Métaphysiques, discussion qui a pris rapidement un tour fort vif, voire même virulent, et dans laquelle la communauté des personnes s’intéressant à la philosophie a été, comme dans le cas de la précédente, largement prise à témoin et impliquée, ce qui

rationalistes de fonder le développement de leurs raisonnements déductifs. Cependant, puisqu’elles doivent être données, ce n’est pas dans l’observation du monde que l’on peut assoir notre raisonnement rationaliste. Descartes l’explique dans les méditations métaphysiques, il faut douter de ce qui nous apparaît dans le monde. Et voir dans les lois logiques et mathématiques les règles qui permettent de donner à la matière une connaissance fiable. L’expérience de pensée posée par Hume ne permet donc pas une

– sujet doté de conscience et de liberté. En 1641, paraissent ses Méditations métaphysiques, écrites en latin, qui retracent son itinéraire spirituel personnel et mettent en place sa métaphysique ; cet ouvrage est accompagné des objections formulées par les savants de son époque et des réponses qu’il y apporte. L’année 1644 est marquée par la publication des Principes de la philosophie, synthèse des recherches métaphysiques et physiques, dédiée à la princesse Elisabeth de Bohême, dont il est le

fois dans sa vie de mettre toutes choses en doutes. " (Descartes) Doute gnoséologique (des sens) : Le soleil tourne autour de la Terre, il est plus petit qu'elle. " On ne peut se fier à ceux qui nous ont une fois trompé." (Descartes - Méditations métaphysiques) Doute antologique : Qui me prouve que je ne suis pas en train de rêver ? " Peut-être que c'est moi qui imagine toucher et voir une Terre alors qu'il n'exister aucune Terre réelle en dehors de mon imagination et de mes sensation "