86 Les Regrets

au figuré) Estragon, c'est plus parce que la menace du néant ne peut être soutenue dans la solitude, que parce que son ami lui manque. L'existence ne peut en effet être menée dans la solitude en Merdecluse, «cette tourbière»(18) , «cette saloperie» (86), ce bled sans histoire ni géographie, où «le temps s'est arrêté» (50), où tous les repères sont perdus ; on comprend alors pourquoi l'un et l'autre réclament moins un ami, que quelqu'un dont la présence aidera à supporter l'angoisse. Un peu comme la

........ ❑  Chapitre 4 (p.61) : Momentanément en panne......................................................... ❑  Chapitre 5 (p.75) : Téléphone interdit .................................................................... ❑  Chapitre 6 (p.86) : Deux mondes sur une seule ligne ............................................... ❑  Chapitre 7 (p.99) : Une gifle par téléphone ............................................................. ❑  Chapitre 8 (p.107) : Jeux téléphoniques ........

est à opposer à celle de NAGG, qui pleure au fond de sa poubelle. Ainsi, HAMM a « détrôné » son père ; il se présente d'ailleurs comme un créateur (au prix d'un effort « surhumain »). Le silence final du père qui ne répond plus aux appels de son fils (86) rappelle peut-être Dieu impossible à trouver dans la prière p 73, 74 Représentent-ils le futur des autres personnages? La déchéance avec le blanc du visage qui peut évoquer la mort? Affectivité et sexualité (27) sont dans une impasse (baiser impossible

impossibilité d’un discours raisonné et articulé (cris, gémissements, hurlements) * impression d’étouffer/d’être enfermé dans le palais, dans la salle du trône, dans son propre corps * efforts pour rester debout/peur de tomber, de s’abandonner • regret du passé & illusion de l’espoir • égocentrisme du Roi (qui sacrifierait tout et tous pour se sauver lui-même) Partie 4 : le chemin vers le renoncement (p.81-96) • chutes du Roi (qui font penser aux chutes du Christ portant sa croix) • aggravation

son rêve de Beauté (La Beauté, Hymne à la Beauté, Chant d’automne, Le parfum); - son rêve d’amour (Parfum exotique, La chevelure); - son spleen (Quand le ciel bas et lourd, L’irréparable, L’invitation au voyage). 2) Tableaux parisiens (poèmes 86 à 103), Le vin (poèmes 104 à 108), Fleurs du mal (poèmes 109 à 117): dans ces trois parties, Baudelaire décrit ses tentatives désespérées pour échapper au spleen en profitant de tout ce que la ville peut offrir, en fréquentant ses semblables, (Les aveugles

silence : le silence d’Argelouse ! Les gens qui ne connaissent pas cette lande perdue ne savent pas ce qu’est le silence : il cerne e la maison, comme solidifié dans cette masse épaisse de forêt ou rien ne vit, hors parfois une chouette ululante… » (p.86) « Au-delà, une masse noir de chênes cachait les pins ; mais leur odeur résineuse emplissait las nuit ; pareils à l’armée ennemie, invisible, mais toute proche, Thérèse savait qu’ils cernaient la maison. Ces gardiens, dont elle écoute la plainte sourde

les rues, les Parisiens célébraient la fin de la guerre. Au passage de son cercueil, les parisiens criaient « À mort Guillaume ! » (pour Guillaume II, l'empereur allemand…) La tombe de Guillaume Apollinaire au cimetière du Père-Lachaise, division 86, présente un monument-menhir conçu par Picasso et financé par la vente aux enchères de deux œuvres de Matisse et Picasso le 21 juin 19249. La tombe porte également une double épitaphe extraite du recueil Calligrammes, trois strophes discontinues de

plus important de survivre que d’essayer de suivre les nouvelles de la guerre mais ils entendaient quand même de la tentative d’attentat du 20 juillet 1944. Cela leur donnait de l’espoir parce qu’ils pensaient et espéraient qu’Hitler était mort (p. 86-87). En revanche, elle décrit le jour de la libération du camp de concentration de Bergen-Belsen par des troupes britanniques comme un des jours « les plus tristes de cette longue période » (p. 99) donc avec plus d’émotion parce que les Anglais ne

leur conduite. B) LA FIN DES EFFETS DU PHILTRE. Béroul, v. 2133-2288. La fin des effets du philtre comme passage de l’absolu (rien ne comptait plus que leur passion) au relatif. Analyse sous 2 angles : 1) Conjonction / disjonction. v 1384-86 : « Q’el m’aime, c’est par la poison. / Ge ne me pus de lié partir / N’ele de moi (…) » v. 1404 et 1407-8 : « Mex aime o li estre mendis (…) De lié laisier parler ne ruis, / Certes, quar faire ne le puis.» (‘‘J’aime mieux vivre comme un mendiant avec

.......................................................82 Scène IV .....................................................................................83 Scène V ......................................................................................86 Scène VI .....................................................................................90 Scène VII....................................................................................92 3 Adresse Épître de Corneille à Monsieur P.T.N.G