A Chacun Sa Verité A T Elle Un Sens

Il y a des peuples avant les grecs qui ont philosophé. Mais dans notre tradition, nous commençons à partir du commencement grec. Avant la philosophie, il y avait la mythologie qui contenait des sens philosophiques, en essayant de méditer le sens du monde. Ces gens ont essayé de formuler une certaine façon de percevoir le monde et l’homme. Le terme philosophie est un terme grec : phileo aimer, avoir une certaine passion envers quelqu’un ou quelque chose et sophia sagesse. Le sens de la philosophie

SIGNIFIE L’EXPRESSION ‘UN SENTIMENT VRAI’ ? Nous sommes amenés à réfléchir sur la signification de l’expression d’un ‘sentiment vrai’. Sa justesse nous appararaît alors comme contestable : rien qu’à l’oreille, les deux termes de ‘sentiment’ et de ‘vérité’ semblent contraires. La notion de ‘sentiment’, originant du latin sentire, signifiant ‘percevoir par les sens’, serait alors dès son établissement le contraire en essence de la vérité, dont la racine est verus, définissant le réel pur et, par conséquent

son ami à son chien, et je suis certain qu'il n'y a point d'homme au ùonde qui ne le puisse voir aussi bien que moi. Or, je ne vois point ces vérités dans l'esprit des autres, comme les autres ne les voient point dans le mien. Il est donc nécessaire qu'il y ait une raison universelle qui m'éclaire. Car si la raison que je consulte n'était pas la même qsui répond auxc chinois, il est évident que je ne pourrais pas être aussi assuré que je le suisd, que les chinois voient les mêmes vérités que je vois

la Vérité Depuis très longtemps, le fanatisme sévit dans notre société, plus particulièrement le fanatisme associé aux religions car celles-ci ont provoqué depuis la nuit des temps des guerres et des oppositions féroces et celui associé aux doctrines politiques (les deux n'étant pas tellement différenciées dans certains cas). Dans le dictionnaire, le fanatisme est défini comme un «zèle aveugle et excessif apporté dans la défense d'une religion, d'une doctrine, d'une cause…». Dans un sens premier

L’exigence de la vérité Distinction « phronêsis » et « sophia ». Volonté de saisir la réalité telle qu’elle est. C’est aussi la morale, la sagesse pratique : accepter de voir le réel tel qu’il est, même s’il nous dérange. Exigence de savoir et exigence morale. Le savoir nous renvoie à l’objectivité. Tolérance : valeur morale. Introduction (Opinion) La vérité, dans son soucis d’objectivité, ne tient pas compte des susceptibilités (amour propre). Elle impose à chacun de la reconnaître

savoir si l'on est dans le vrai ? Le vrai est une valeur difficile à définir, à la fois universel puisqu'il concerne tous les hommes mais surtout particulier puisque chaque individu possède sa propre définition du vrai. Cette interrogation « Comment savoir si l'on est dans le vrai ? » illustre bien l'une des principales quêtes de l'homme qui le préoccupe toute sa vie, pendant toute son existence à savoir la perpétuelle recherche du vrai, l'inassouvissable besoin de savoir ce qui est

NOUVEAU THÈME : LA VÉRITÉ , OBJECTIVITÉ, JUGEMENT On peut définir l’opinion comme un jugement porté sur l’existence ou la valeur de quelque chose ; ce jugement lui-même relève du désir subjectif et particulier (chacun se sent dans le droit d’opiner sur tel ou tel sujet) mais il faut bien reconnaître que sous jacent à toute opinion il existe un désir de vérité et d’objectivité. De tous les biens, le plus désirable est la vérité. L’opinion est mon opinion c’est pourquoi en donnant mon opinion

Staline ont pratiqué une parole qui ne vise qu’à convaincre ou à séduire et qui n’est destinée qu’à être écoutée. Il suffit de repenser à la manière avec laquelle un peuple civilisé a exécuté la Solution finale pour comprendre comment une idéologie amplifiée par une parole vouée à être écoutée, sans pouvoir être débattue, a pu engendrer le chaos du siècle dernier. Nul doute pour Jean Louis Chrétien que toute parole est une promesse de sens. Celui-ci écrit ainsi dans l’Arche de la parole : « une parole

Ce n’est pas sur les sens (la perception par les sens), que peut être établie la preuve des vérités mathématiques, qui sont des vérités nécessaires. La nécessité de ces vérités s’établit, en effet, par la voie de la démonstration, qui, en mathématiques, consiste à montrer que, si l’on pose une proposition comme vraie, telle autre s’en déduit, c’est-à-dire est vraie à son tour. C’est une nécessité logique, ou mieux purement rationnelle, qui ne doit rien aux exemples. Les exemples (comme un triangle

opposition au savoir, comme l'adhésion à une idée sans preuve à proprement parler d'un quelconque caractère véridique. Ainsi la croyance s'apparente à la foi mais aussi à l'opinion, au préjugé, etc… La croyance est dite aveugle et ne fait aucunement appel à la raison. Ainsi on serait a priori tenté de dire que la croyance conduit à l'erreur, qu'elle n'est pas compatible avec la quête de vérité, et la sagesse voudrait qu'on ne se fie qu'à la raison bannissant le recours à la croyance. Mais peut-on vivre