Acaste

donc sur Célimène. Longues tirades tout au long du texte. On peut voir des tirades beaucoup plus longues que chez tous les autres personnages. Elle occupe plus de la moitié de l’extrait en seulement cinq tirades. Elle parle sur 55 alexandrins quand Acaste ne dit que deux demi alexandrins. Elle est donc omniprésente dans ce texte où elle ne fait que critiquer l’ensemble des personnages que les autres personnages lui proposent de décrire. b) Jeu de portraits Les autres personnages n’usent que de très

que dans son procès il lui sera utile. Le ton du début de célimène est d’abord prétentieux puis ensuite elle se fait tendre au point d’envisager un avenir. Scene 2 Alceste ne veut pas se fâcher avec Acaste car il est puissant. Scene 3 Elle exige qu’Alceste reste lors de l’entretien avec acaste. Scene4 - alceste veut que celimene lui dise qu’elle a des amours que pour lui. - Cleonte a des manières ridicules -Damon est un bavard fatigant et incompréhensible -Timante est un être mystérieux

railleuse de Célimène, et se couvre de ridicule. Il est bien décidé à attendre le départ de ces marquis, mais un garde fait son apparition : la querelle avec Oronte s'envenime, Alceste est convoqué au tribunal des maréchaux. Acte 3 Acaste se montre très satisfait de lui et confie à Clitandre la fierté qu'il éprouve de se sentir autant aimé par Célimène. Ils se découvrent rivaux auprès de Célimène et tous deux sont convaincus de pouvoir en apporter rapidement la preuve. Ils s'engagent

L’acte III est caractérisé par la remise en cause de Célimène, en effet Arsinoé l’ami de Célimène intervient dans cet acte à la scène 4. Mais nous pouvons voir dès le début de l’acte une entrevue entre les deux marquis Clitandre et Acaste qui présente clairement les caractéristiques de la société mondaine notamment à travers la tirade d’Acaste v. 781 à 804 qui présente le caractère du marquis celui-ci étant en effet prétentieux et orgueilleux, il se complimente, se distinguant ainsi

le sonnet est bon« à mettre au cabinet ». Oronte réagit, le ton monte et la querelle éclate. Alceste fait grief à Célimène de la complaisance qu'elle témoigne à ses soupirants et s'apprête à la mettre au pied du mur, quand arrivent les marquis, Acaste et Clitandre, ainsi que Philinte et Éliante, une cousine de l'héroïne. Célimène brosse avec esprit, mais non sans médisance, selon l'usage mondain, quelques portraits d'amis absents, ce qui met Alceste, jusque là silencieux, en fureur. Célimène réagit

–L'installation de ces sièges signale le début de la conversation, on s'assoit pour causer( « commodités de la conversation » ( fauteuil ds le dictionnaire précieux de Somaize 1660) –Ce n'est pourtant pas Célimène qui lance la conversation, mais Clitandre et Acaste . - Mais tous deux servent uniquement de "lanceurs" de parole à celle qui doit se dévoiler, à la demande d'Alceste. –dénonciation du spectacle par Alceste b) La conversation - Le dispositif organise une sorte de circulation de la parole entre

mondain puis la critique sociale des portraits. De prime abord nous nous intéresserons aux portraits critiqué par Célimène en évoquant la vigueur mondaine de Célimène puis à l'esprit du jeu des portraits. Au début de cette scène Clitandre et Acaste se plaignent des défauts des autres et se posent en victimes devant ceux-ci.« Damon, le raisonneur, qui m’a, ne vous déplaise Une heure, au grand soleil, tenu hors de ma chaise. »(vers 577-578) ces paroles permettent donc de justifier leur médisance

elle se prend au jeu de la médisance malgré la crainte qu’elle exprime plus tôt à Alceste : « Ils ne sauraient servir mais ils peuvent vous nuire ; / […] / On ne doit se brouiller avec ces grands braillards.». Aussi, ce n’est pas tant accompagnée par Acaste et Clitandre, mais poussée par eux, qu’elle entre dans ce jeu de médire sur chaque personne de leur connaissance, et même jusque sur ses propres amis : « il est de mes amis. / […] / Oui ; mais il veut avoir trop d’esprit dont j’enrage… ». Chez Laurence

une crise de jalousie. Deux petits marquis font leur apparition ; ils font alors la cour à Célimène. A la fin de l’acte, Alceste est convoqué au tribunal des maréchaux pour son affaire avec Oronte. Acte III : Cinq scènes Les deux petits marquis Acaste et Clitandre tentent de séduire Célimène et se mettent tous deux en compétition. Arsinoé arrive et discute avec Célimène, elle veut détourner celle-ci d’Alceste (qu’elle aime en secret) et compte bien trouver une preuve de la trahison de Célimène

avis lui prêter les lumières ? Célimène Dans le monde, à vrai dire, il se barbouille fort ; Partout il porte un air qui saute aux yeux d’abord ; Et, lorsqu’on le revoit après un peu d’absence, On le retrouve encor plus plein d’extravagance. Acaste 575Parbleu ! s’il faut parler des gens extravagants, Je viens d’en essuyer un des plus fatigants ; Damon le raisonneur, qui m’a, ne vous déplaise, Une heure, au grand soleil, tenu hors de ma chaise. Célimène C’est un parleur étrange, et qui