Acharnement Thérapeutique

technologie médicale est le plus grand cadeau de la science à l'humanité. En revanche, pour les malades en phase terminale, elle n'est qu'un moyen de prolonger la souffrance. La médecine est censée soulager les souffrances d'un patient, mais l’ acharnement thérapeutique parfois ne fait que renforcer la douleur et l'agonie d'un patient mourant, jour après jour. Prenons comme exemple le cas de Enfin, à quoi de droit de décider sur la vie d’un autre? En plus, si l’on affirme que l'on défend les dictées morales

atteints de maladies incurables entraînant des douleurs que la médecine ne parvient pas à abréger. On distingue 2 formes d'euthanasie, la 1ère dite passive, et la seconde dite active. La 1ère consiste à arrêter tout traitement considéré comme acharnement thérapeutique qui permettrait de prolonger la vie du patient. La seconde consiste en un acte volontaire et délibéré dans le but d'écourter la vie d'un patient condamné. Mais à ce jour, deux thèses s'affrontent : Faut-il maintenir à la vie un homme quitte

disposer. Ainsi, l’acharnement thérapeutique est considéré comme une obstination déraisonnable car au lieu de protéger la vie, elle pourrait la perdre. Les risques seraient disproportionnés par rapport au bénéfice escompté. Le code de déontologie en son article 37 rappelle « qu’en toute circonstance, le médecin doit s’efforcer de soulager les souffrances de son malade, l’assiste moralement et évite toute obstination déraisonnable dans les investigations et la thérapeutique ». Le médecin doit éviter l’abandon

tant qu’être humain. 3) L’acharnement thérapeutique L’acharnement thérapeutique désigne le maintien artificiel en vie d’un patient mourant pour lequel on n’a plus aucun espoir d’amélioration ou de stabilisation d’un état physiologique jugé précaire : La personne ne peut plus vivre sans les machines ou les traitements douloureux que l’on met à sa disposition (respirateurs, médicaments avec de forts effets secondaires) Auparavant l’acharnement thérapeutique était souvent pratiqué car l’on refusait

pour supprimer la douleur. Euthanasie passive : n’est différente de l’euthanasie active que dans les formes : injection de produit létal pour cette dernière et oubli de donner à boire pour la première mais le but final est bien la mort. Acharnement thérapeutique : poursuivre un traitement lourd qui devient disproportionné par rapport au bien qu’en retire le patient Aide au suicide : méthode qui consiste à mettre du poison dans une seringue et la faire injecter par le patient afin d’éviter les poursuites

ETHIQUE ET ACHARNEMENT THERAPEUTIQUE Pr Xavier LEVERVE Les progrès de la science, associés à ceux de la technologie, ont permis des avancées considérables, à la fois dans les outils d'exploration des patients, dans les capacités thérapeutiques et dans la compréhension des maladies. Cependant, il n'existe pas, la plupart du temps, de synchronisme parfait entre ces différentes avancées ; il est même habituel que la mise au point d'un outil précède la pertinence dans son application. On voit bien

le devoir de pratiquer l’acharnement thérapeutique et de continuer à soigner le malade jusqu’à l’extrême limite de ses forces. Sans doute un reste de la croyance judéo-chrétienne au Miracle. Depuis une loi récente du mois d’avril, il est maintenant autorisé pour l’intéressé et sa famille de demander l’arrêt de cet acharnement thérapeutique. La loi du 22 avril 2005, dite « loi Leonetti », comporte deux grands points. Un, le refus de l’acharnement thérapeutique et le droit au refus de soins : les actes

est complexe car plusieurs champs viennent se confronter à la situation. Il y a bien sur le champ médical avec la limite de la médecine, le champ éthique avec la limite de ce qu’on appelle désormais « l’obstination déraisonnable » sur le plan thérapeutique et enfin le dernier champ, le champ humain avec la limite de l’espoir, l’espoir des familles, des proches et de l’équipe soignante. Cette réflexion m’est venue à la suite d’une situation vécue dans ce lieu de stage. Il s’agit d’un patient que

morale réelle ou supposée. Nous sommes aussi et surtout confrontés à tous les symptômes qui accompagnent les malades en fin de vie (escarres, odeurs, agitation, confusion, dépression, douleurs). Et bien sur le dilemme l’euthanasie ou acharnement thérapeutique. La loi Leonetti promulguée le 22 avril 2005 a le mérite de mettre fin à des ambiguïtés liées à l’usage de deux adjectifs qui perturbent une appréhension correcte de la question de l’euthanasie. Il s’agit de la notion d’euthanasie « passive »

d’elle-même dans cette expérience humaine douloureuse par le personnel soignant : d’une part dans la considération du malade lors des soins de confort et de bien-être et d’autre part dans le respect de la volonté du malade concernant le refus thérapeutique. Analyse Ce récit est un témoignage riche d’enseignement permettant de mieux cerner l’enjeu de la prise en charge et de l’accompagnement de la personne soignée ainsi que de son entourage dans les soins palliatifs. L’objectif des soins palliatifs