Acte Criminel Selon Nietzsche

communsChapitre 8 La police arrête les délinquants et, deux heures plus tard, ils sont dehors La méfiance ou le scepticisme devant les suites de l’in- terpellation par la police de personnes qui ont trans- gressé la loi semble monnaie courante. L’idée selon laquelle l’intervention de la police ne serait pas suivie d’effet est fréquemment véhiculée à travers la formule stéréotypée qui sert de titre à ce chapitre. Outre une forme d’indignation quant à l’inefficacité (ou l’ineffec- tivité) du système

tenter de fuir. Certains sont armés de couteaux, de sabres. Le peuple français se détache de la figure paternaliste du Roi qui lui était pourtant chère. C’est l’incompréhension totale face à cette trahison, à ce complot aristocratique officialisé. Selon Tackett, c’est à partir de ce moment là que l’Assemblée, de peur que cet épisode conspirationiste du Roi menace concrètement la Révolution, va commencer à déveloper un autoritarisme croissant des pratiques de gouvernement et de contrôle des administrations

ami August Kubizek, il développe un intérêt profond pour l’architecture. Il vit de ses peintures, surtout des aquarelles, enchaîne les petits boulots, menant une vie de bohème et de misère constante durant cinq ans, poussant même jusqu'à la mendicité, selon le témoignage notamment de Reinhold Hanisch2,3. Plus tard, dans Mein Kampf, il écrit : « Cinq années pendant lesquelles je dus, comme manœuvre d’abord, ensuite comme petit peintre, gagner ma subsistance, maigre subsistance, qui ne pouvait même pas

Naissance de la philosophie[1]. Au début du Vème siècle av. J.-C., en Grèce, plus précisément à Milet, en Ionie, des hommes, réservant aux dieux seuls la qualité de «sages», se déclarèrent philosophes, c'est-à-dire simplement «amis» de la sagesse. Selon une ancienne tradition, c'est Pythagore[2] qui aurait forgé le mot philosophos pour désigner ceux qui s'intéressaient non pas aux événements et aux apparences, mais au principe de toute chose. Le premier d'entre eux, Thalès de Milet (vers 625 - 547

était une « hypnose du rythme continu qui annihile la pensée et endort la douleur ». Comment entendre la musique, n’importe quelle musique, sans lui obéir ?" Quignard « la haine de la musique »   «Qu'elle soit spontanée ou imposée, officielle ou acte de résistance, la musique était inscrite dans la vie quotidienne des camps", précise Pascal Huynh. Elle était utilisée par les nazis avec un sadisme défiant l'entendement. Opérations punitives et exercices journaliers étaient scandés par des marches

peut bien se montrer mensongère, inversement le mensonge ne dit-il pas, au rebours de son intention même, indirectement, sinon le vrai, du moins du vrai, contrefait certes, mais tout de même en cela partitif�? « On ment bien avec la bouche », dit Nietzsche, « mais avec le museau qu’on fait on dit la vérité 3. V. JANKÉLÉVITCH, op. cit., p. 276 : « Le sincère diabolique qui dit le vrai pour nuire, et le dit non pas à son insu ou malgré lui, comme le menteur peu conscient ou le trompeur trompé qui a raison

notre absence de personnalité. Les valeurs, homme est le seul être capable de ne pas vivre simplement en fonction de ses instincts, de ses pulsions mais d'instaurer un mode de vie conforme à des valeurs telles que la justice ou la paix qui vivent selon la loi du plus fort le monde est étonnant parce qu'il est organisé et ordonné, les planètes reviennent au même endroit au mm près, les êtres vivants sont organisés de façon complexe alors qu'à priori le monde devrait être un chaos total. Les

observe l’influence de la politique sur les masses. Dans ce bastion de la social-démocratie autrichienne, il forge également son dégoût pour les doctrines marxistes. C'est aussi pendant les années de Vienne que se forge son antisémitisme, même si selon les conclusions de Ian Kershaw, il reste impossible de déterminer le moment exact et les raisons précises pour lesquelles Hitler est devenu antisémite. Il est acquis en effet que de son propre aveu, il n'était pas antisémite en arrivant à Vienne. Mais

qu’elles induisent et surdéterminent à leur tour ; je puis, par surcroît, envisager une série de déterminations inconscientes (hérédité, histoire, valeurs morales et religieuses, structures psychologiques et affectives) ; c’est pourquoi l’idée d’un acte absolument gratuit qui serait comme la caution de la toute puissance de ma volonté, ou celle d’une liberté d’indifférence, qui me placerait sur un plan euclidien idéal, sur une ligne de partage invisible sans aucune raison ni aucune cause exogène qui

Mais, croyez-moi, nous avons vécu cette expérience accablante ensemble. La souffrance mentale des condamnés est terrible. Elle l’est aussi pour leurs proches. Même si les normes internationales ne considèrent pas l’exécution d’un être humain comme un acte de torture, je sais par les lettres de mon ami, que c’en est une. Qu’est-ce pour un être humain qu’attendre la condamnation à mort et l’exécution, si ce n’est la pire des tortures ? Franca Sciuto, avocate. Ex-présidente du Comité exécutif international