Acte I Scène 3 Phèdre

qu’elle met en scène incarnées par des héros à la valeur incontestée et que le public admire avant même que le rideau se lève. Ainsi, dans Bérénice de Racine créée en 1670, Titus, futur empereur de la Rome antique, se trouve confronté à un dilemme qui d’emblée suscite la terreur chez le lecteur : choisir entre la raison d’état qui refuse qu’une reine étrangère puisse devenir impératrice et Bérénice, reine de Palestine qu’il aime. A la scène 4 de l’acte IV, Titus, seul en scène se livre à un

vertus qu’elle met en scène incarnées par des héros à la valeur incontestée et que le public admire avant même que le rideau se lève. Ainsi, dans Bérénice de Racine créée en 1670, Titus, futur empereur de la Rome antique, se trouve confronté à un dilemme qui d’emblée suscite la terreur chez le lecteur : choisir entre la raison d’état qui refuse qu’une reine étrangère puisse devenir impératrice et Bérénice, reine de Palestine qu’il aime. A la scène 4 de l’acte IV, Titus, seul en scène se livre à un monologue

Répétition sur plusieurs mots d'une sonorité consonantique (harmonie imitative) « Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes ? » — Racine, Andromaque, acte V scène 5 L’assonance [Stylistique] répétition d'une voyelle sur plusieurs mots d'une même phrase « Tout m’afflige et me nuit, et conspire à me nuire » — Racine, Phèdre, acte I scène 3 [Poétique] Rimes qui s’accouplent sur un groupe vocalique formé d’une voyelle tonique identique et d'un phonème consonantique variable « Un soir de demi-brume

Le théâtre est un art complexe, qui met en jeu plusieurs destinateurs. En effet, contrairement au roman, où l'auteur est pour ainsi dire seul maître à bord, le spectacle de théâtre est le produit de l'auteur de la pièce, mais aussi du metteur en scène, du scénographe, du costumier, des acteurs... L'oeuvre de théâtre est une oeuvre collective. Pourtant, depuis l'existence de l'imprimerie, on peut lire des pièces. Celles-ci se présentent alors sous la forme d'un livre à lire, écrit par un auteur unique

 (Monarchie  Absolue),  les   auteurs  du  classicisme  doivent  supporter   beaucoup  de  règles  (bienséance,  3   unités…)  et  faire  avec  la  censure   (argumenta&on  indirecte,  fables…).   -­‐  Thèmes:   1)  «  Plaire  et  Instruire  »   2)  Goût  de  l’Analyse   3)  Respect  des  règles   4)  Ecrivain  moraliste     En  Bref:  Le  Classicisme  est  un  courant   esthé&que

− Laclos, Les Liaisons dangereuses − La Fontaine, Fables, en particulier “Les deux pigeons”, “Le lièvre et la tortue”, “Le pouvoir des Fables” − Melville, Moby Dick − Modiano, Rue des boutiques obscures − Montaigne, Essais, par exemple I, 23 ; I, 26 ; I, 50 − Montesquieu, Lettres persanes − Platon, un dialogue philosophique (par exemple, Criton, République livre II) − Rousseau, Les Rêveries du promeneur solitaire, par exemple deuxième et sixième promenades − Contes proposant un parcours

« de la lecture ou de la représentation » : le sujet allie bien les deux pôles de l'objet d'étude : « texte et représentation » il faut penser aux situations mais aussi à leur exploitation scénique, à la matérialisation du conflit dans la mise en scène (le spectacle). Analysez précisément le mot clé : « conflit » : rencontre de sentiments ou d'intérêts contraires, qui s'opposent. Il se traduit souvent par un affrontement ; l'affrontement, c'est la traduction concrète

jouer aux cartes ;  la cause et l’effet : boire la mort pour boire le poison ;  l’écrivain et son œuvre : lire un Flaubert ;  etc. « Ah ! quelle cruauté, qui tout en un jour tue Le père par le fer, la fille par la vue ! »  Corneille, Le Cid, acte III, scène 4 Une synecdoque est une variété de métonymie qui consiste à donner à un mot un sens plus large ou plus restreint qu’il ne comporte habituellement. Plus simplement, il consiste à désigner un objet par l’une de ses parties ou de ses composantes

quoi l'incipit romanesque, lieu de séduction et de choix d'écriture, expose-t-il les grands traits des personnages et construit-il une représentation de l'homme et du monde ? Groupement de textes François RABELAIS, Gargantua, 1534, Chapitre I, « De la généalogie et des anciennes origines de Gargantua » Mme DE LA FAYETTE, La Princesse de Clèves, 1678, incipit « La magnificence et la galanterie (…) l’ornement et l’admiration de leur siècle » Denis DIDEROT, Jacques le Fataliste

cours des années 1660 (Alexandre le Grand, 1665, etc.). Mais c'est véritablement en 1667, avec la pièce Andromaque, que le jeune homme rencontra le succès. Les pièces qui suivront, comme Britannicus (1669.), Mithridate (1673), Iphigénie (1674) et Phèdre (1677), feront de Racine un grand nom du théâtre tragique. Par la suite, il fut nommé historiographe du roi Louis XIV, et décida d'abandonner le théâtre. Il composa cependant deux tragédies bibliques à la fin de sa vie (Esther, 1689, Athalie, 1691