Adieu De Lamartine

Est serf de mille maux et regrets qui m'ennuient. De la postérité je n'ai plus de souci, Cette divine ardeur, je ne l'ai plus aussi, Et les Muses de moi, comme étranges, s'enfuient. Texte n°3 : « L’automne », Méditations poétiques, A. de Lamartine.  Salut, bois couronnés d'un reste de verdure, Feuillages jaunissants sur les gazons épars ! Salut, derniers beaux jours ! le deuil de la nature Convient à la douleur et plaît à mes regards. Je suis d'un pas rêveur le sentier solitaire ; J'aime

moins vive que les Amours. Touché de sa beauté nouvelle, Et de sa lumière éclairée, Je la suivis; mais je pleurai De ne pouvoir plus suivre qu'elle. ALPHONSE DE LAMARTINE (1790-1869) LE PAPILLON Naître avec le printemps, mourir avec les roses, Sur l'aile du zéphyr nagé dans un ciel pur; Balancé sur le sein des fleurs à peine écloses, S'enivrer de parfums, de lumière et d'azur; Secourant, jeune encor, la

Prière sur l’Acropole de Joseph Ernest RENAN, décrivent des contrées qui ont le prestige des cultures millénaires et font partager dans leurs récits sentiment et dépaysement authentique. Par contre, Les récits des voyages en Orient de Alphonse de LAMARTINE (1835), de Gustave FLAUBERT et de Guy de MAUPASSANT sont des pèlerinages littéraires et métaphysiques vers un Orient mythique. À la fin du XIXe siècle, à l’époque de la colonisation de l’Afrique, un certain nombre d’ouvrages renouent néanmoins avec

La Liberté Préface : Poèmes : 1) 2) 3) 4) 5) 6) 7) 8) 9) Liberté, Paul Eluard 1942………………………. L’évadé, Boris Vian…………………… La Liberté, ou une nuit à Rome, Alphonse de Lamartine……………………….. La guerre, Louise Ackermann Mon livre, Louise Ackermann Le lion abattu par l’homme, Jean de La Fontaine La liberté de la lune, Robert Frost La liberté, Ambrose Bierce Sainte liberté, Raymond A. Foss 10) Je préfère la liberté superbe, Aleksandr Blok 11) XIV liberté, Gibran Khalil Chansons : 12) Liberté, Gilbert

par rapport à soi. La Bretagne est très inspiratrice pour lui. Sur l’île de bas il côtoiera des …… qui n’ayant pas d’argent il vont accrocher des lumières sur leurs barque pour faire croire au naufrage pour récupérer la richesse. 1870 morts de Lamartine qui était la bête noire de C. au moment de sa mort il se dit qu’il peut vraiment commencer à écrire. Il voyage en Italie pour peindre des tableaux. Il va vivre là-bas pendant a peu près un an. Capri qui était alors très à la mode l’ennuie profondément

et non pas un support pour la philosophie, d’où l’hostilité avec les Lumières, les écrivains jouent un rôle politique. Ces auteurs désenchantés et victimes du mal de vivre sont appelés les « grands romantiques » comme Hugo, Vigny ou Alphonse de Lamartine. Ce dernier est né 1790: sa vocation littéraire s’affirme sous la Restauration. Il débute sa carrière politique en 1820 ; il rédige la même année le recueil Méditations poétiques où les poèmes comme Le lac, l’Isolement, suivent les thèmes romantiques

Peut-être dans la foule, une âme que j’ignore Aurait compris mon âme, et m’aurait répondu ? … La fleur tombe en livrant ses parfums au zéphire ; A la vie, au soleil, ce sont là ses adieux ; Moi, je meurs; et mon âme, au moment qu’elle expire, S’exhale comme un son triste et mélodieux. Alphonse de Lamartine, Méditations poétiques Automne malade Automne malade et adoré Tu mourras quand l’ouragan soufflera dans les roseraies Quand il aura neigé Dans les vergers Pauvre automne Meurs

Fosteillion 2 Sommaire Guillaume Apollinaire, Le Point Mirabeau 4 Charles Baudelaire, L’Ennemi 23 Léo Ferré, Avec le temps 16-17 Théophile Gautier, La montre 7-8 Esther Granek, Vain débat 13 Louise Labé, Sonnet XVI 20 Alphonse de Lamartine, Le Lac 9-11 Jacques Prévert, Le Temps perdu 12 Pierre de Ronsard, Quand vous serez bien vieille, au soir, à la chandelle 19 Rutebeuf, a complainte de Rutebeuf 21-22 Emile Verhaeren, Vers le futur 14-15 Paul Verlaine, Chanson d’automne

main une fleur qui brille,
 A la bouche un refrain nouveau.

 C'est peut-être la seule au monde
 Dont le coeur au mien répondrait,
 Qui venant dans ma nuit profonde
 D'un seul regard l'éclaircirait !

 Mais non, - ma jeunesse est finie...
 Adieu, doux rayon qui m'as lui, —
Parfum, jeune fille, harmonie...
 Le bonheur passait, - il a fui !
 Gérard DE NERVAL, Odelettes (1853) La Courbe de tes yeux La courbe de tes yeux fait le tour de mon coeur,
 Un rond de danse et de douceur,


message tenu dans l’œuvre peut également être plus personnel, il peut dire les remous d’un cœur blessé, les élégiaques et les romantiques font ça très bien. Cela aussi renvoie à une vision de soi, et donc d’un rapport au monde. Dans « Le Lac », Lamartine exprime la douleur du temps qui passe, le message est explicite, le poème semble bien transmettre la voix d’un narrateur transi, voix qui s’impose au lecteur. Dans cette conception, la forme de l’œuvre d’art sert le fond exprimé. Le choix de