Adieu De Lamartine

monde. » Nombre de lecteurs ne retiendront que le charme poétique des évocations de cette âme tourmentée : le « mal du siècle » était né, qui devait inspirer leurs plus belles pages aux écrivains romantiques. Victor Hugo. chateaubriand. Lamartine. à initier les soulèvements de peuples opprimés (par exemple, les Grecs contre les Turcs qui occupent le pays, ou encore le peuple Polonais contre l’occupant Russe). De même, au culte de l’antiquité grécoromaine, très en vogue dans les milieux

porte à regarder des gravures exposées dans la montre, échangea vivement avec la belle inconnue l'oeillade la plus perçante que puisse lancer un homme, contre un de ces coups d'oeil insouciants jetés au hasard sur les passants. C'était, de sa part, un adieu à l'amour, à la femme ! mais cette dernière et puissante interrogation ne fut pas comprise, ne remua pas ce coeur de femme frivole, ne la fit pas rougir, ne lui fit pas baisser les yeux. Qu'était-ce pour elle ? une admiration de plus, un désir inspiré

porte à regarder des gravures exposées dans la montre, échangea vivement avec la belle inconnue l’œillade la plus perçante que puisse lancer un homme, contre un de ces coups d’œil insouciants jetés au hasard sur les passants. C’était, de sa part, un adieu à l’amour, à la femme ! mais cette dernière et puissante interrogation ne fut pas comprise, ne remua pas ce cœur de femme frivole, ne la fit pas rougir, ne lui fit pas baisser les yeux. Qu’était-ce pour elle ? une admiration de plus, un désir inspiré

Laure de Berny, à laquelle il a dédié l’ouvrage, dans le personnage de Madame de Mortsauf. Quant à Balzac lui-même, on le devine sous les traits de Félix de Vandenesse135, et encore davantage dans le personnage de Louis Lambert136. On a cru voir Lamartine dans le grand poète Canalis137 de Modeste Mignon, ou encore Victor Hugo dans le poète Nathan que l’on retrouve dans de nombreux ouvrages : Illusions perdues, Béatrix, la Rabouilleuse, Splendeurs et misères des courtisanes, Modeste Mignon, la Peau

Baudelaire en 1858. 139. Stophe ajoutée en 1859. 140. Cet élan ascensionnel, déjà présent dans un poème de jeunesse (Tout là-haut..., Pl. I, p. 199), est fréquent dans la littérature romantique: voir, par exemple, Hugo, Feuilles d'automne, VI; Lamartine, La Solitude, Dieu dans les Premières Méditations; Vigny, Élévation (C.B.). Baudelaire, à propos de Banville, évoque "ces merveilleux instants" où "l'être intérieur [...] s'élance en l'air par trop de légèreté et de dilatation, comme pour atteindre

et qu’on craignait de les voir se briser. Cette fois, le jeune homme salua, en disant très bas : « Voulez-vous me pardonner ? – Je vous pardonne, dit-elle gravement. Mais il faut que je rejoigne les enfants, puisqu’ils sont les maîtres aujourd’hui. Adieu ». Augustin la supplia de rester un instant encore. Il lui parlait avec gaucherie, mais d’un ton si troublé, si plein de désarroi, qu’elle marcha plus lentement et l’écouta. « Je ne sais même pas qui vous êtes », dit-elle enfin. Elle prononçait chaque

tiré de la pensée de ce rapproche­ ment par un franc éclat de rire qui termina une plaisanterie du professeur E***. Sur quoi il tira sa montre, fronça fiévreusement le sourcil en voyant qu'il était en retard de cinq minutes, et tout en nous disant adieu sonna pour qu'on apportât immédiatement son habit. Je laissai ma grand-mère passer devant, refermai la porte et demandai la vérité au savant. A la recherche du temps perdu Votre grand-mère eSt perdue, me dit-il. C'eSt une attaque provoquée par l'urémie

que puisse se proposer l’homme, c’est le plaisir de créer quelque chose qui ressemble à la nature ». Friedrich Hegel, « Introduction à l’esthétique ». « Le sublime lasse, le beau trompe, le pathétique seul est infaillible dans l’art ». Alphonse de Lamartine, « Confidences ». « Le travail constant est la loi de l’art comme celle de la vie ; car l’art, c’est la création idéalisée ». Honoré de Balzac, « La Cousine Bette ». « L’art c’est le reflet que renvoie l’âme humaine éblouie de la splendeur du beau

Saint-Sauveur-en-Puisaye, dans l’Yonne, et morte à Paris en 1954) : « C’est une langue bien difficile que le français. À peine écrit-on depuis quarante-cinq ans qu’on commence à s’en apercevoir. » Extraits du livre de Jean-Marie Rouart, de l’Académie française, Adieu à la France qui s’en va (Éditions Grasset) : « J’aime, dans la langue française, sa mélodie sensuelle, claire comme un rayon de lune. Cette clarté, dans un ton à la fois triste et gai, doux et amer, je le retrouve dans les chansons populaires… » «…

Benoist. Rousseurs, inversions de planches et de feuillets de texte à la reliure. Alphonse de LAMARTINE. Premières méditations poétiques. – Nouvelles méditations pôétiques. Paris, Hachette, Jouvet, 1886. 2 volumes in-8, demi-maroquin bleu-gris à coins, dos à 5 nerfs joliment ornés et mosaïqués, têtes dorées (Champs). 120 € Très agréable édition publiée par la société propriétaire des œuvres de Lamartine. [Bernard de LA MONNOYE]. Recueil de pièces choisies, tant en prose qu'en vers, rassemblées