Affaire Calas

littéraire écrit par Voltaire (1694-1778) ayant pour but la révision du procès de Jean Calas, un huguenot injustement accusé et mis à mort pour le meurtre de son fils, et de sensibiliser les gens sur l’importance de la tolérance entre les différentes religions. D’abords, Voltaire, au contraire des fanatiques catholiques de l’époque, partage la position des victimes car il fait part de la différences que les Calas avaient vis à vis leurs bourreaux. La citation suivante tirée du Traité sur la tolérance

Octobre 1761, à Toulouse, Marc-Antoine Calas, fils de Jean Calas est retrouvé pendu dans le magasin familial. Celui-ci était étudiant en droit et contrairement au reste de sa famille, avait dû se convertir au catholicisme pour assurer son avenir dans la voie qu’il avait choisie. Le suicide étant très mal vu à cette époque, Jean décida de camoufler le suicide de son fils en un accident. Mais cette supercherie fut vite découverte et les autorités accusèrent Jean Calas d’avoir tué son fils à cause de certaines

« Le meurtre de Calas, commis dans Toulouse avec le glaive de la justice, le 9 mars 1762, est un des plus singuliers événements qui méritent l'attention de notre âge et de la postérité. » Voltaire accroche son lecteur par l'utilisation du genre journalistique. Ce chapitre s'intitule Histoire abrégée de la mort de Jean Calas, c'est un extrait de son œuvre Traité sur la tolérance. Il y dénonce la terrible injustice pour laquelle Jean Calas a été condamné à mort. Pour des raisons publiquement connus

Jean Callas Jean Calas (1698-1762) était un marchand qui vivait à Toulouse. Il était protestant avec sa femme. Il avait 2 fils : Louis, qui était converti au catholicisme en 1756 et Marc-Antoine. Marc-Antoine a été retrouvé mort sur ​​le rez de chaussée de la maison de la famille le 13 Octobre176. Selon la rumeur, Jean Calas avait tué son fils parce que, lui aussi, était destiné à se convertir au catholicisme. La famille, interrogés, d'abord avait dit que Marc-Antoine avait été tué par un

 Le 13 octobre 1761, Jean Calas un négociant toulousain, de religion protestante, avait découvert à son domicile son fils Marc-Antoine, 29 ans, mort étranglé. Pensant que le malheureux s'était tué, il avait maladroitement tenté de dissimuler le suicide afin de préserver l'honneur familial. Mais la rumeur publique l'accuse de l'avoir assassiné Marc-Antoine parce qu'il voulait se convertir au catholicisme ! Jean Calas et son épouse, son fils Pierre, sa servante et un ami sont jetés en prison. À leur

Voltaire : 1694-1778, écrivain français. Il combattit toute sa vie pour la liberté individuelle, défendit Calas et La Barre - Rousseau : 1712-1778, écrivain et philosophe genevois de langue française. Il dénonce les méfaits de la société fondée sur la propriété, source d’inégalité. - Mais aussi Montesquieu, Françoise De Graffigny… L’affaire Calas Jean Calas, né à Lacabarède, près de Castres, le 19 mars 1698 est issu d’une famille protestante. Il épouse Anne-Rose

vraiment un homme des Lumières. De plus il était un homme très engagé. En 1763 il publie son « Traité sur la Tolérance ». Il a écrit ce traité, car il y avait un homme, Jean Callas, qui était malhonnêtement accusé d’avoir tué son fils. En 1765 Jean Calas est réhabilité. Voltaire, c’était un homme qui était vraiment dans la société. Il se sentait responsable. Voltaire a écrit beaucoup d’ouvrages. En 1759 il publie « Candide ou l’optimisme ». Dans ce livre, on peut lire sur un jeun homme, qui vit

le sein de la paix, et employons l’instant de notre existence à bénir également en mille langages divers, depuis Siam jusqu’à la Californie, ta bonté qui nous a donné cet instant. Voltaire, Traité sur la tolérance à l’occasion de la mort de Jean Calas (1763), chapitre XXIII.

Voltaire (1694-1778), Traité sur la ToléranceChapitre XXIII : « Prière à Dieu »Conçu initialement pour réparer l’erreur judiciaire à l’origine de l’affaire Calas, cet ouvrage acquiert progressivement une portée universelle, devenant un plaidoyer en faveur de la tolérance.      Ce n’est plus aux hommes que je m’adresse ; c’est à toi, Dieu de tous les êtres, de tous les mondes et de tous les temps : s’il est permis à de faibles créatures perdues dans l’immensité, et imperceptibles au reste de l’univers

réhabilitation du protestant Jean Calas, accusé d'avoir assassiné son fils qui voulait se convertir au catholicisme. Sans réelles preuves, Calas est contraint à la mort, cette même année. En 1763, Voltaire utilise le retentissement de ce procès pour écrire le Traité sur la tolérance ; il veut, par la même occasion, prouver l'innocence de Calas, critiquer le fanatisme et la révocation de l'Édit de Nantes. Cet œuvre de Voltaire aura une grande influence dans la réhabilitation de Jean Calas en 1765. Ce texte, intitulé