Affaire Calas

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Affaire Calas (1761-1765) : Un calviniste a dissimulé le suicide de son fils qui s’était pendu. Accusé à tort de l’avoir assassiné pour l’empêcher de se convertir au catholicisme, il fut condamné au supplice de la roue et à la torture. Sa famille et Voltaire ont réussi à prouver l’erreur judiciaire et à réhabiliter la victime. Cette affaire est devenue l’exemple même de l’intolérance religieuse des catholiques envers les protestants. Le traité sur la Tolérance a été rédigé à cette occasion-là

Affaire Calas : Jean Calas avait trouvé son fils Marc-Antoine, étranglé à l’âge de 29 ans, rue des Filatiers à Toulouse, à son domicile. Croyant à un suicide, le père avait dissimulé le fait pour défendre l’honneur familial, le suicide étant très réprouvé à l’époque. Mais la rumeur fait son œuvre et Jean Calas est rapidement accusé d’avoir tué son fils, ce dernier voulant se convertir au Catholicisme. Quand Voltaire entend pour la première fois parler de l'affaire, Calas a déjà été exécuté. -Il

Affaire Sirven Vers 1765, environ trois ans après la célèbre affaire Calas qui s'était déroulée à Toulouse, Castres se fait connaître dans toute la France par l'Affaire Sirven. Pierre-Paul Sirven et son épouse, tous deux protestants, avaient trois filles. La seconde, Élisabeth, était handicapée mentale. En 1760, Élisabeth disparaît. Pierre-Paul Sirven apprend qu'elle aurait été recueillie par les sœurs du couvent des Dames-Noires. D'autres prétendent que les religieuses de ce couvent l'auraient

loge. Les écrits des écrivains ont parfois servis à dénoncer l’injustice. Voici deux affaires dans lesquelles se sont engagés des auteurs, l’affaire Dreyfus et l’affaire Calas : L’affaire Dreyfus : L’affaire Dreyfus a pour origine une erreur judiciaire sur fond d’espionnage et d'antisémitisme, dont la victime est le capitaine Alfred Dreyfus (1859-1935), français et alsacien d'origine, et juif. Cette affaire a bouleversé la société française pendant douze ans, de 1894 à 1906. La révélation de

de vingt villes françaises. On dénombre plusieurs morts à Alger. La République est ébranlée, certains la voient même en péril, ce qui incite à en finir avec l’affaire Dreyfus pour ramener le calme. Malgré les menées de l'armée pour étouffer cette affaire, le premier jugement condamnant Dreyfus est cassé par la Cour de cassation au terme d'une enquête minutieuse, et un nouveau conseil de guerre a lieu à Rennes en 1899. Contre toute attente, Dreyfus est condamné une nouvelle fois, à dix ans de travaux

janvier 1904). Franz Kafka (1883-1924) =écrivain tchèque Quelques écrivains engagés : Voltaire (et l’affaire Calas), Zola (et l’affaire Dreyfus), Hugo (contre la peine de mort : « Journal d’un condamné à mort ») CELINE (réflexion sur la notion d’engagement) : « Bagatelles pour un massacre » (virulent pamphlet antisémite) ; « Voyage au bout de la nuit » Voltaire et l’affaire Calas Sous le règne de Louis XV, la politique du duc de Choiseul, qui gouverna de 1758 à 1770, fut caractérisée par

français, ami de Voltaire et de Diderot. Masquer Biographie Relations avec Voltaire Ancien officier, Ainsi Damilaville facilite les échanges avec d’autres alliés tels que Denis Diderot. De son côté, Voltaire lui confie ses émois à propos des affaires Calas, La Barre, Sirven et autres, il lui parle de ses plans, de ses campagnes en ne ménageant pas ses adversaires, lui adresse l'auteur du Christianisme dévoilé, publié sous le nom de Boulanger et actuellement attribué à d'Holbach[1]. Par ailleurs

République (M. Felix Faure), par EMILE ZOLA, paru le 13 janvier 1898 dans l’Aurore La lettre ouverte de Zola au sujet de l’affaire Dreyfus a été publiée en 1898. A cette époque, Zola est un écrivain connu donc il utilise sa notoriété au service de cette affaire. En résumé l’affaire Dreyfus, c’est un militaire juif qui a été accusé à tort de trahison, il aurait livré des informations sur la France aux Allemands. J’accuse est à la fois une lette qui synthétise l’affaire, qui défend Dreyfus mais c’est aussi

connaissances positives, l'esprit critique, par opposition à l'obscurantisme, les superstitions religieuses, les dogmatismes idéologiques. Par cette référence, Zola suggère la continuité entre son engagement dans une affaire d'anti-sémitisme et celui de Voltaire contre la persécution du protestant Jean Calas. Il se place ainsi dans la lignée des grands intellectuels engagés. Zola ajoute qu'il combat  « au nom de l'humanité  qui a tant souffert et qui  a droit au bonheur ».  Zola revendique ainsi implicitement