Ahmadou Kourouma

portent le même pagne,le juste et l’injuste marchent de pair, le bien et le mal s’achètent ou se vendent au même prix. Fama continua pourtant à marcher de palabre en palabre, à courir saluer, la nuit,tel député,tel ministre,tel conseiller. Ahmadou Kourouma,Les Soleils des indépendances,Edition Montréal,1968

ont cassé le négoce et la guerre ne venait pas. Et l'espèce malinké, les tribus, la terre, la civilisation se meurent, percluses, sourdes et aveugles... et stériles. » (p. 21). Quand Ahmadou Kourouma rédige son roman, en 1964-1965, nous sommes quelques années à peine après la vague des indépendances. Kourouma éclaire toute l’histoire de l’Afrique sahélienne, en inversant aussi bien le regard que la temporalité. Il commence par le présent de l’écriture en dressant un procès-verbal de l’état

| | La principale institution, dans tout gouvernement avec un parti unique, est la prison. [ Ahmadou Kourouma ] Une fête est un excès permis, voire ordonné. [ Sigmund Freud ] Extrait de Totem et tabou Nous sommes tous les témoins passifs d'une barbarie sans cesse renouvelée. [ Günter Grass ] La violence, sous quelque forme qu'elle se manifeste

YACOUBA chasseur africain Auteur Ahmadou Kourouma Illustrateurs Claude et Denise Millet - Côte d’Ivoire : carte page 2 – Capitale : Abidjan : ville divisée en quartiers par la lagune ( bras de mer ) - Tante Christiane ( sœur du père de Mathieu qui habite Lyon en France ) et le DR. Doumbia ont des jumeaux : Sophie et Julien qui habitent le quartier de Treichville - Saly est la fille du frère du DR. Doumbia ( Yacouba ) - Lors de l’arrivée de Mathieu à l’aéroport d’Abidjan :

celui qui représente est souvent mû par des instincts psychiques. Choix du sujet Nôtre choix s’est d’abord fondé sur deux perspectives : la première diachronique et la seconde synchronique. Au niveau de la perspective diachronique, Ahmadou Kourouma constitue selon nous le modèle parfait pour aborder cette période qui se situe principalement de la période d’après-indépendance à nos jours, c'est-à-dire l’an 2000. Le choix s’est donc porte sur Les soleils des indépendances et Quand on refuse

homme politique, compagnon de lutte de Felix Houphouët-Boigny. Ahmadou Kourouma est un écrivain ivoirien (En attendant le vote des bêtes sauvages ou Allah n’est pas obligé (Prix Renaudot, Prix Goncourt des lycéens, et Grand prix Jean Giono). Banni de la Côte d'Ivoire à cause d'une pièce de théâtre très controversée, il écrira depuis la France jusqu'à sa mort en 2003. Quelques prix littéraires ivoiriens : le Prix Ahmadou Kourouma ou encore le Prix des manuscrits d'or. 2. Musicale Abidjan

Afrique Afrique Afrique Sombre Sombre Sombre En attendant le vote des bêtes sauvages… Sommaire : Hamadou Hampâté Bâ, par Françoise Folliot | Mia Couto par Gérard Lambert | Nuruddin Farah par Daniel Lemoigne| Bessie Head par Gérard Lambert | Ahmadou Kourouma par Arnaud Velasquez | Sony Labou Tansi par Alain Lötscher | Achille Ngoye par Stéphane Bernard | Ken Saro Wiwa par Didier Jouanneau | Wole Soyinka par Gérard Lambert | w w w. i n i t i a l e s . o r g Une anecdote résume assez bien la place

Aux personnages Ils traduisent ses rêves, ses ambitions (Eugène de RASTIGNAC dans le père Goriot de Honoré de BALZAC ; Phèdre dans Phèdre de Jean RACINE) Ils vivent ses émotions – joies et peines – (Fama dans les Soleils des Indépendances de Ahmadou KOUROUMA ; Chaka in « Chaka », extrait d’Éthiopiques de Léopold S. SENGHOR) À l’histoire Le drame de la famille de N’GUANA dans l’Ordonnance de Soro GUEFALA l’histoire merveilleuse de Soundjata dans Soundjata ou l’épopée mandingue de Djibril Tamsir NIANE

par ailleurs, ils se sont affranchis des contraintes tant d'écriture que d'idéologie, et c'est en toute liberté qu'ils se " situent " ou non face à la tourmente politique. Plusieurs noms émergent de cette production de plus en plus abondante : Ahmadou Kourouma (récent prix Renaudot), Sony Labou Tansi, Tchicaya U'Tamsi, Moussa Konate, Raphaël Confiant, Patrick Chamoiseau, Daniel Maximin... Mais aussi Maryse Condé, Véronique Tadjo, Tanella Boni, Calixthe Beyala. Car les femmes africaines ont aussi pris

au sein de la littérature négro-africaine francophone.  Elle se rassemblait des écrivains noirs francophones, notamment  Aimé Césaire, Léopold Sédar Senghor, Léon Gontran Damas, Guy Tirolien, Birago Diop et René Depestre. Ahmadou Kourouma, écrivain ivoirien dit « La littérature africaine a commencé avec la Négritude ». Il est en effet difficile de parler de littérature francophone d’Afrique sans remonter à sa racine admise par le mouvement de la Négritude. Ce terme permet de s’affirmer